Incompris dans ses prises de position dont la finalité n’est que le développement de la ville capitale, la lutte acharnée du patriarche Karim da Silva pour sortir la ville de Porto-Novo de l’ornière a commencé par porter ses fruits. Pour preuve, son domicile est pris d’assaut tous les jours par les différentes couches sociales de la ville, pour accompagner ce dernier dans son combat salutaire de libération de la capitale. Dimanche 3 février 2019, ce sont les jeunes leaders de Tokpota Zinlivali et les femmes battantes de Louho, qui sont venus apporter leur soutien inconditionnel et indéfectible à celui qu’ils appellent désormais « Le Messie de la ville capitale ».
Les dernières sorties médiatiques du patriarche Karim Urbain da Silva ont sonné la grande mobilisation autour du développement de la ville
Capitale(Porto-Novo). Le président des sages de la ville révèle des vérités qui, fait-on croire, restent cachées depuis plus de 30ans aux porto-noviens et fait prendre conscience à bonnombre de citoyensqui disent voir leur lampe désormais éclairée. Cette prise de consciencecollective s’explique par les descentes régulières et fréquentes desjeunes, enfants et vieux au domicile dunonagénaire, pour échanger avec lui sur les décisions majeures àprendre pour la libération définitive de la ville de ce que certains appellent« marchandage politique »dans laquelle Porto-Novo a été entraînée depuis bientôt trente(30)ans. Danscette dynamique révolutionnaire, les jeunes leaders de Tokpota Zinlivali et les femmes battantes de Louho sont allés échanger dimanche 3 février 2019 avec le sage. Avec cette délégation de jeunes,plusieurs sujets ont été abordés. Il s’agit du nouveau siège del’Assemblée Nationale abandonné, de la non évolution de la ville de
Porto-Novo depuis près de trente ans et d’autres sujets liés audéveloppement de ladite ville. Conduite par dame Béatrice Houéssou, les femmes battantes du quartier Louho à Porto-Novo sont venuess’enquérir auprès du sage des raisons pour lesquelles le projet deconstruction du marché international de Louho pour lequel il a offertgracieusement 39 hectares de ses terres n’est pas encore une réalitédepuis 9 ans.
Le généreux donateur fait croire que ce sont les maires qui se sont succédé à la tête de la mairie de laville qui n’ont pas pris à cœur le projet. Etonnées pas les propos du sage, ces femmes ont imploré unefois encore la clémence du patriarche pour ne pas abandonner ce projetqui leur tient véritablement à cœur. Elles affirment être au courantde tout ce que le sage fait pour le rayonnement de la ville. Elles ontdonc saisit l’occasion de ses échanges pour réaffirmer leur soutienindéfectible à Karim da Silva. Répondant à leur requête, le doyen Karim daSilva se dit prêt à tout moment pour faire de ce projet uneréalité. Ceci à la grande satisfaction de ces femmes qui ont imploréla miséricorde de Dieu sur le nonagénaire pour lui accorderune longévité afin qu’il voit les fruits de son combat.
Karim da Silva dénonce lesréalités de ce qu’a été les manœuvres politiciennes pour arriérer laville dans son élan de développement, par l’opposition à tous lesrégimes qui se sont succédés à la tête du pays, depuis le général Mathieu Kérékou, en passant par le président Nicéphore Soglo pour tomber sur l’ancien président Thomas Boni Yayi. Pour le doyen dessages de la ville capitale, il est temps qu’unvent nouveau souffle enfin sur la ville de Porto Novo, pour que laditeville retrouve plus que jamais ses attributs de ville capitale.
Karim da Silva invite ceux qui ont embrigadé Porto-Novo à la libérer aux fils et auxfilles de ladite ville pour qu’ils développer leur ville.
Ils ont dit…
Joël TONOUIN, secrétaire des jeunes de Tokpota Zinlivali
« Le combat de papa Karim da Silva est un combat très noble »
« Nous avons eu des échanges riches et fructueuses avec le patriarche. C’est un vieux qui a, à cœur, le développement de la ville capitale. Il nous a démontré par A+B, comment il menait ce combat depuis 1958. Malheureusement, celui en qui il avait mis sa confiance n’a pas su combler ses attentes. Il nous a donc exhortés à choisir un leader…. Le combat de papa Karim da Silva est un combat très noble. Il n’est contre personne. Tout son problème, c’est le développement de la ville de Porto-Novo. Notre présence ici ce jour, nous a permis de comprendre beaucoup de choses qu’on ne savait pas sur la ville. J’exhorte donc le reste de la jeunesse à venir se ressourcer auprès du sage, pour comprendre le fonds des choses et bénéficier de ses sages conseils. »
Germain AHOUIYA, président des Jeunes de Tokpota Zinlivali
« Papa da Silva est une grande bibliothèque que tout le monde doit consulter »
« Je suis très content de tout ce que j’ai entendu aujourd’hui de la bouche de papa Karim da Silva. Vraiment c’est une grande bibliothèque que tout le monde doit aller consulter, pour comprendre beaucoup de choses. Je partage à 100%, tout ce que le patriarche a dit concernant le développement de Porto-Novo. Si nous ne sommes pas venus ici aujourd’hui, nous n’allons pas comprendre certaines vérités qu’on a cachées pendant longtemps aux habitants de la ville et que papa a révélé au grand jour. Il est temps que nous les jeunes d’aujourd’hui, qu’on se mobilise, qu’on réfléchisse beaucoup pour ne pas nous laisser berner par les vendeurs d’illusions. On doit pouvoir dire halte à l’achat des consciences. Nous prions Dieu pour qu’il nous envoie quelqu’un pour nous aider à développer notre ville, Porto-Novo, qui est la capitale du Bénin.
Béatrice HOUESSOU, présidente des femmes battantes de Louho
« Nous avons écouté avec grand intérêt tout ce que vous avez dit concernant le développement de la ville de Porto-Novo en général et le projet de construction du marché international du Bénin qui devrait être construit à Louho en particulier.
Avant, nous nous sommes alignés derrière un autre…, malheureusement, il ne nous a pas conduits à bon port. Nous avons tourné en rond, devant, derrière, à gauche, à droite, nous n’avons trouvé personne. Mais aujourd’hui, grande a été notre joie de savoir que désormais nous avons un papa comme vous. Nous vous prions de peser de tout votre poids pour rehausser l’image de Louho à travers ce projet. Il y a trop de tristesse, l’avenir de nos enfants est incertain. Nous sommes par ailleurs contentes du démarrage des travaux de route que le président Talon a initié. Nous vous demandons d’être notre porte-parole auprès du chef de l’Etat pour qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin. Nous sommes avec vous, maintenant et pour toujours ».
Propos recueillis par Fréjus MASSIHOUNTON