Porto-Novo, la paisible et majestueuse capitale du Bénin, a vibré d’une intensité sans précédent ce samedi 15 février, au cœur du Panthéon devenu trop exigu pour contenir les vagues humaines venues massivement répondre à l’appel du patriarche Karim Da Silva. Une mobilisation d’une ampleur rare qui a résonné comme un puissant signal de changement, marquant une rupture nette avec le passé politique de la cité des Aïnonvis.
Dans une unité impressionnante, toutes les forces vives de la ville, têtes couronnées, chefs religieux, jeunes et vieux, femmes et enfants se sont levées comme un seul homme pour réaffirmer leur soutien total au Président Patrice Talon. Cette ferveur traduit un véritable basculement de mentalités.
La fin d’une hégémonie politique!
Longtemps considéré comme l’homme fort de Porto-Novo, Maître Adrien Houngbédji semble aujourd’hui voir son emprise se fissurer. Si, dans un passé récent, la fidélité des Porto-Noviens à son égard paraissait indéfectible, l’ambiance de ce samedi révèle un profond retournement. « Malgré tout ce que Porto-Novo a donné à Houngbédji, la ville n’a rien bénéficié de sa part », scandaient les foules, déterminées à tourner la page.
Entre chants et slogans, une déclaration résonnait comme un mantra : « Tchoco-Tchoco, c’est fini, Adrien Houngbédji, c’est fini ». Un rejet franc et massif, né d’une frustration longtemps contenue et désormais libérée.
Le triomphe de la rupture et de la continuité !
Tour à tour, les intervenants ont exalté le Président Talon, décrit comme le « Messie » que le Bénin attendait, l’homme qui, par ses grandes réalisations, a su révolutionner non seulement Porto-Novo, mais l’ensemble du pays. Dans leurs discours, les louanges pleuvaient sur les prouesses de Talon, contrastant avec les critiques acerbes adressées à Adrien Houngbédji, dépeint comme un « traître » ayant trahi ses propres concitoyens pour des intérêts purement personnels.
« Comment critiquer un président bâtisseur, celui qui a changé tout le Bénin ? » s’interrogeaient les orateurs. La réponse, visiblement partagée par l’assistance, était sans appel : Porto-Novo n’est plus derrière Houngbédji, mais désormais avec Karim Da Silva, perçu comme le véritable artisan du développement de la ville.
Un hymne à la rupture, un appel à la gratitude
En clôture de cette mobilisation historique, un hymne à la rupture fut entonné, en une déclaration solennelle : « Nous irons jusqu’au bout du monde, la rupture ne périra pas ». L’écho de cette mélodie, porté par des centaines de voix, s’inscrivait comme un serment de fidélité à la dynamique de changement initiée par le Président Talon.
Le cri du patriarche : « Il a réveillé Porto-Novo contre lui »
S’exprimant avec une autorité empreinte de sagesse, le patriarche Karim Da Silva n’ a pas mâché pas ses mots. « Houngbédji aurait pu se taire. Il a réveillé Porto-Novo contre lui. Il a tout le temps profité de Porto-Novo. Et ça suffit ! » assène-t-il, sous les acclamations d’une foule acquise à sa cause.
Da Silva accuse Houngbédji de toujours trahir ses partenaires politiques, d’agir par intérêts vénaux et de créer des situations de crise uniquement pour obtenir des fonds. Mais, à l’en croire, cette fois-ci serait la dernière : « Tout Porto-Novo a compris son jeu et ne se laissera plus entraîner en bateau. » Le patriarche révéla par ailleurs avoir brisé l’effet des fétiches installés chez Houngbédji, qu’il considère comme étant à l’origine de l’abrutissement de bon nombre de Porto-Noviens. Pour lui, cet acte symbolique a marqué le début du réveil collectif et du rejet massif de l’ancien ordre politique.
Porto-Novo pour la continuité
Le mot d’ordre était clair : la gratitude envers Patrice Talon pour les avancées tangibles qu’a connues Porto-Novo et l’ensemble du Bénin. « Au lieu de lyncher le Président Talon, nous devons plutôt le porter en triomphe et remercier Dieu de l’avoir envoyé pour sauver le Bénin », conclut le patriarche.
Ce samedi, Porto-Novo a fait un choix historique. Un choix de reconnaissance, de continuité et d’espoir, scellant ainsi une nouvelle ère politique, où le passé des déceptions cède enfin la place à un avenir de réalisation et de prospérité partagée.
Fréjus MASSIHOUNTON
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Déclaration/ Bénin : La Révolution Silencieuse du Président Talon
Il fut un temps où rigolos et autres prédateurs, à l’image d’une cour de Roi Pétaud, se gorgeaient des richesses du pays. Les caisses de l’État se vidaient au profit d’une poignée d’opportunistes, et l’indiscipline régnait en maître. Le Bénin, pourtant riche de son peuple et de ses potentialités, sombrait dans l’immobilisme et la gabegie.
Puis, tel un Zorro moderne, un homme est arrivé. Patrice Talon. D’un souffle ferme, il a sifflé la fin de la récréation. « Assez ! » a-t-il déclaré, imposant ordre et rigueur là où régnait autrefois le chaos. D’un ton sans appel, il a exigé que chacun reprenne sa place dans la grande marche du progrès.
Et comme par enchantement, le pays, naguère indiscipliné, s’est redressé. De toutes parts, des chantiers ont surgi, témoignant d’un dynamisme retrouvé. Routes, infrastructures, modernisation des services publics : autant de réalisations qui ont prouvé à tous que nous étions capables de grandes prouesses. Il ne nous manquait qu’un catalyseur, un chef, un maître, un leader Maximo.
Le Président Patrice Talon nous a rendu dignité et fierté.
Un Mandat, Deux Mandats… Et Après ?
Notre Constitution, texte sacré du Peuple souverain, limite l’exercice du pouvoir suprême à deux mandats. Mais face à l’ampleur des réformes engagées et aux résultats palpables qui transforment chaque jour le pays, une clameur monte : le maintien au pouvoir du Maximo.
La prière du peuple est claire : que Patrice Talon conserve aussi longtemps que possible les rênes du Bénin, tant que Dieu lui accorde longévité et robustesse et tant qu’il reste fidèle aux intérêts vitaux de notre nation.
Nous avons vu à l’œuvre ses prédécesseurs, et aucun d’eux ne lui parvient à la cheville. Par son ardeur au travail, sa vision futuriste, et son engagement pour le bien-être de tous, il caracole seul en tête. Il est inutile de comparer l’incomparable. Avec lui, il n’y a pas photo.
L’Héritage d’un Grand Bâtisseur
D’autres viendront après lui. Ils poursuivront son œuvre, s’appuyant sur les sillons profonds qu’il a creusés. Ils tisseront, au bout de la vieille corde, une nouvelle qui fera briller l’Afrique et le monde.
J’ai neutralisé l’influence des fétiches installés au domicile d’Adrien Houngbédji qui avaient pour effet d’abrutir les gens.
Mais en attendant, en avant, Bénin !
Marchons aux côtés du Président Patrice Talon, qui n’a pas fini de nous étonner.
Karim Urbain da Silva
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