(Le porte-parole de l’ex parti de Claudine Prudencio rétablit la vérité des faits)
Invité de l’émission politique *Diagonale* de la chaîne numérique BI News, le porte parole de l’ex formation politique UDBN, Jules Léandre Kiti a apporté un démenti formel à ce qu’il qualifie d’allégations mensongères colportés depuis quelques temps par Gildas Aizannon, un ancien membre de l’ex-parti UDBN.
Au cours de son intervention télévisée, JLK comme on l’appelle, n’a pas fait de cadeau à Gildas Aizannon, qui a dernièrement, lancé quelques flèches à son ancien parti, l’UDBN et son leader charismatique, Mme Claudine Afiavi PRUDENCIO.
Sieur Gildas Aizannon a clamé partout et notamment sur la toile qu’il a rompu les amarres avec l’UDBN dont il fut, secrétaire général adjoint, parce qu’il avait proposé une fusion avec l’un des blocs de la mouvance en son temps sans être suivi. Dans son intervention, Jules Léandre Kiti a apporté un démenti formel et cinglant à ce qu’il considère comme des « allégations mensongères ». «C’est faux!», répond-il aux propos de Gildas Aizannon. Et en plus d’être faux, soutient JLK, «il a proposé le contraire », renchérit-il.
Le porte-parole de l’ancienne formation politique de Claudine Afiavi Prudencio rétablit la vérité des faits. Mais avant, il met au défi Gildas Aizannon de venir le contredire, s’il ose. «Monsieur Gildas Aizannon, de part des propos qu’il a tenus devant moi, de part les suggestions faites avec insistance à la Présidente d’honneur de l’UDBN, Madame Claudine Afiavi Prudencio qui vit encore, en son temps, a dit que si l’UDBN devait aller fusionner avec le BR ou l’UP, il préférerait arrêter sa carrière politique. Il a dit ça, il a écrit ça et noir sur blanc. J’ai la preuve de ce qu’il a dit ça et je peux vous la fournir». Dans la suite logqiue de son intervention, Jules Léandre Kiti fait d’autres révélations qui dévoilent au grand jour l’économie de vérité de l’ex Sga de l’UDBN JLK révèle que contrairement à ce qu’il allègue partout, Gildas Aizannon a plutôt voulu pousser le parti vers l’opposition. «Il s’offusquait régulièrement de ce que le parti affichait tout le temps son soutien au Chef de l’État pendant que, selon lui, les autres blocs, eux, jouissaient du pouvoir», fait savoir JLK qui a l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que cette posture singulière et solitaire au sein d’un parti politique n’était pas en soi un péché. Et l’ordre normal des choses voudrait que quand le groupe décide, tous les membres suivent dans la discipline.
Ce qui est dangereux, c’est de voir un acteur politique, mieux quelqu’un qui potentiellement peut assumer une fonction politique dans la République venir, faire économie de vérité aujourd’hui sur des positions qu’il a soutenues hier. Et c’est là que l’invité de Joël Tchogbé et de Paul Danongbé exprime son indignation et sa désolation «Le péché, c’est que celui-là ouvre sa bouche pour lancer , de sa vie un jour, de son propre chef, un débat où il vient dire qu’il a proposé totalement le contraire de ce qu’on sait de lui. Et là où il y a un opportunisme de mauvais aloi, presque de la mauvaise foi, c’est qu’il lance cette campagne médiatique au moment où le parti ouvre les négociations sur sa fusion avec le BR».
Jules Léandre Kiti a aussi dévoilé la vraie raison du départ de sieur Aizannon qui, dit-il, n’est ni plus ni moins qu’une question de positionnement sur la liste électorale des communales de 2020. Gildas Aizannon n’aurait pas supporté d’être mis à la deuxième position sur la liste du parti derrière Dr Marie Akpotrossou, actuel Préfet de l’Ouémé.
On comprend mieux à cette sortie de JLK que le sieur Gildas Aizannon, a alors traîné quelques frustrations d’élan politique brisé, et est semble-t-il, en manque d’inspiration et cherche à sortir désespérément de l’ombre dans laquelle il s’est enlisé depuis sa démission. La sortie médiatique de Jules Léandre Kiti va-t-il permette de rabattre le caquet au démissionnaire et mettre ainsi fin au débat ? Ou l’intéressé voudra-t-il réagir ? Wait and see !.
S.E.