L’ancien Premier ministre a été entendu par les gendarmes à Montpellier pour « faux, usage de faux » et « détournement de fonds publics », a-t-on appris ce jeudi 13 février selon une information du « Midi Libre » confirmée par « BFMTV ». Il n’y a aucun soupçon d’enrichissement personnel, précise le procureur.
Jean Castex, président de la RATP et ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron, a été placé en garde à vue ce matin à Montpellier (Hérault) pour « faux et usages de faux » et « détournement de fonds publics », selon une information du Midi Libre confirmée par BFMTV .
La garde à vue a duré de 9 h à 18 h 30. Aucune mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier. « L’enquête se poursuit », a précisé le procureur à l’AFP.
Une enquête préliminaire économique et financière a été ouverte par le parquet de Perpignan à la suite d’un signalement fait par l’association Anticor en décembre 2023 selon nos confrères.
Jean Castex a déclaré à l’AFP se tenir « sereinement à la disposition de l’autorité judiciaire » à l’issue de sa garde à vue dans une enquête pour détournement de fonds, soulignant « qu’aucun enrichissement personnel » ne lui était « reproché ».
La garde à vue a duré de 9 h à 18 h 30. Aucune mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier. « L’enquête se poursuit », a précisé le procureur à l’AFP.
Une enquête préliminaire économique et financière a été ouverte par le parquet de Perpignan à la suite d’un signalement fait par l’association Anticor en décembre 2023 selon nos confrères.
Jean Castex a déclaré à l’AFP se tenir « sereinement à la disposition de l’autorité judiciaire » à l’issue de sa garde à vue dans une enquête pour détournement de fonds, soulignant « qu’aucun enrichissement personnel » ne lui était « reproché ».
Les enquêteurs s’intéressent notamment à des décisions prises par l’ancien Premier ministre lorsqu’il présidait la communauté de communes Conflent Canigo, en 2017, dans les Pyrénées-Orientales. En particulier sur des financements accordés en 2017 et 2018 par la communauté de communes à la société Selecom, basée à Prades, chargée de la couverture téléphonie des zones blanches.
Placée en procédure de sauvegarde en mai 2016, la société aurait bénéficié par la suite d’un soutien financier voté par la communauté de communes à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Des dépenses qui ne relèveraient pas des compétences de la collectivité, qui les aurait maintenues malgré un avis défavorable de la préfecture des Pyrénées-Orientales.
« La question est de savoir si pour sauver une entreprise en difficulté et sauver des emplois, est-ce que le montage fait était légal ou pas », a ajouté le magistrat.
Trois autres personnes en garde à vue
Trois autres personnes ont également été placées en garde à vue puis relâchés : deux anciens vice-présidents et le directeur général des services.
L’actuel PDG de la RATP a été maire de la ville de Prades et président de la communauté de communes Conflent Canigou de 2015 à 2020, quand il a été nommé à Matignon.