Promu Haut-commissaire à la prévention de la corruption Jacques Migan a pris la décision de démissionner du Bloc républicain, respectant ainsi les dispositions légales en vigueur. L’information a en effet été rapportée par le site d’informations béninois « Banouto ». Cette démission marque une pause significative dans son engagement politique, alors qu’il embrasse de nouvelles responsabilités au sein de l’administration.
Promu Haut-commissaire à la prévention de la corruption lors du Conseil des ministres du 12 juin 2024, Jacques Migan a été officiellement installé par le président Patrice Talon le 22 juillet 2024. Son rôle au sein du Haut-commissariat à la prévention de la corruption vise à renforcer la lutte contre la corruption au Bénin, un enjeu crucial pour le développement et la transparence des institutions publiques.
Dans le cadre de cette transition, Jacques Migan a également demandé sa suspension de l’Ordre des avocats du Bénin. Réuni à la fin juillet, le Conseil de l’ordre a décidé d’accepter sa demande, le plaçant ainsi en situation d’ « omission ». Cette mesure signifie que l’ancien bâtonnier, qui a exercé la profession d’avocat pendant de nombreuses années, ne peut plus pratiquer jusqu’à nouvel ordre.
La démission de Jacques Migan du Bloc républicain et sa suspension de l’Ordre des avocats s’inscrivent dans un respect de la loi qui stipule que le poste de Haut-commissaire à la prévention de la corruption est incompatible avec tout emploi public ou privé, ainsi qu’avec toute fonction politique ou mandat électif. Avant sa nomination, Jacques Migan a été un acteur politique influent au sein du Bloc républicain. Avec cette nouvelle responsabilité, Jacques Migan espère apporter des changements significatifs dans la lutte contre la corruption, un fléau qui affecte de nombreux secteurs au Bénin.