Une ville en Chine a été obligée d’interdire à ses habitants de manger de la viande de chien, de serpent, de grenouille, de tortue et de chat à la suite de la pandémie de coronavirus.
La législation a été adoptée le 1er avril par les législateurs de Shenzhen, une ville d’environ 13 millions d’habitants, et entrera en vigueur le 1er mai, selon un avis du gouvernement.
La nouvelle intervient après que la Chine a interdit tout commerce et toute consommation d’animaux sauvages, une pratique qui, selon les scientifiques, est responsable du virus mortel qui infecte et tue des personnes dans le monde.
Les fonctionnaires ont décrit le nouveau règlement comme «l’exigence de civilisation universelle pour une société moderne» et ont déclaré que l’objectif est de «satisfaire davantage les besoins quotidiens de la population».
Selon le document, neuf types de bétail conviennent aux personnes à manger. Ce sont des porcs, des vaches, des moutons, des ânes, des lapins, des poulets, des canards, des oies et des pigeons.
Les résidents sont également autorisés à dîner sur les animaux aquatiques autorisés par la loi. Avant l’adoption de la loi, un porte-parole a déclaré que l’autorité souhaitait permettre aux gens de savoir plus facilement ce qui peut être mangé.
«Il y a tellement d’espèces animales dans la nature. Rien que dans notre pays, il existe plus de 2 000 espèces animales sauvages protégées.
“Si l’autorité locale doit produire une liste des animaux sauvages qui ne peuvent pas être mangés, elle sera trop longue et ne pourra pas répondre exactement à la question de savoir quels animaux peuvent être mangés”, a déclaré le responsable.
En Chine, le coronavirus a coûté la vie à 3 312 personnes et infecté plus de 81 500 personnes depuis le début de l’épidémie à Wuhan.
A.A.
