(Ils demandent aux autorités béninoises et nigériennes de bien vouloir ramener leur balle à terre)
A travers un point de presse dans la matinée de ce mercredi 15 mai à son siège à Cotonou, la Fondation Malehosssou s’est prononcée sur la tension entre le Niger et le Bénin. Les Imams, alphas et non musulmans de la Fondation Malehossou interpellent et exhortent chaque citoyen béninois et nigérien à jouer la carte de la paix. Face aux allégations mensongères faisant croire la présence de bases militaires et de supposé détachement de terroristes au Bénin, la Fondation Malehossou « suggère qu’un comité mixte composé d’autorités nigériennes et béninoises soit constitué afin de vérifier si le Bénin abriterait-il vraiment une base militaire française, ou si, y séjourneraient réellement des détachements de terroristes qui seraient en train de s’entrainer dans le but d’attaquer le Niger, comme certains le tempêtent ». « Aux auteurs de telles rumeurs à connotation cariogène ; nous demandons qu’ils arrêtent et qu’ils aient plutôt pitié des populations en l’occurrence des commerçants et transporteurs dont les peines et douleurs ne font que s’agrandir depuis la fermeture des frontières ». C’est aussi le souhaite du représentant des Nigériens au Bénin présent à ce point de presse. Cette situation, dit-il, il faut la prier et souhaiter l’accalmie afin que les relations entre les peuples frères du Bénin et du Niger reprennent. Le représentant du Niger n’apprécie pas l’interdiction de l’exportation des denrées alimentaires dans son pays. « Et si le Niger interdisait aussi l’exportation de chèvres, d’oignons vers le Bénin », se demandent-ils. Aux autorités béninoises et nigériennes, le représentant des nigériens au Bénin et la Fondation Malehossou leur demande de bien vouloir ramener leur balle à terre.
« Nous sommes persuadés que les deux chefs d’Etat sont suffisamment pétris de l’esprit de grandeur et de tolérance nécessaires pour se comprendre entre eux », estime la Fondation Malehossou.
Imams, Alphas et non musulmans de la Fondation Malehossou « gardent la pleine assurance que dans les prochains jours des consensus seront trouvés pour le dénouement des sujets tels que l’ouverture des frontières et les modalités d’embarquement du pétrole via la plateforme de Sèmè-Kraké, etc ». Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration liminaire lors de ce point de presse.
Point de presse des Imams, Alphas et non musulmans de la Fondation Malehossou
Le point de presse de ce jour s’articule autour d’un seul point.
Comme nous le savons tous, depuis la crise ayant conduit à la fermeture des frontières sur décision de la CEDEAO, les relations diplomatiques entre le Bénin et le Niger souffrent de quelques malaises qui affectent énormément des populations.
A la suite des nombreuses démarches engagées par la Fondation Malehossou, depuis la fermeture des frontières, nous imams, alphas et non musulmans, membres de la Fondation Malehossou, nous prosternons à genoux devant le Créateur et demandons aux autorités béninoises et nigériennes de bien vouloir ramener leur balle à terre.
Comme nous l’enseigne si bien, une sagesse, « lorsque deux éléphants se battent, ce sont les herbes qui en souffrent » et dans le cas d’espèce, ce sont les populations qui en souffrent le martyr.
Avec beaucoup de respect, nous voulons inviter les autorités nigériennes, avec à leur tête le général Abdourahamane Tiani, à l’idée de croire que les autorités béninoises n’ont aucun intérêt, et sous aucun prétexte, n’accepteraient que la partie septentrionale, frontière entre le Bénin et le Niger, ne devienne un nid d’accueil des terroristes chassés du Niger. Une telle éventualité serait également une menace pour la sécurité du Bénin. A ces individus, mal intentionnés, qui pour des intérêts inavoués alimentent sur toutes les chaînes et autres lieux qui les enchantent, que le Bénin abriterait sur son territoire une base militaire dirigée par l’armée française, nous leur demandons d’arrêter cette sale besogne. Mieux, ces informations qu’ils distillent dans l’opinion publique, ne sont que purs et grotesques mensonges. Elles sont totalement fausses, et à la Fondation Malehossou, nous condamnons avec véhémence de tels propos diffamatoires qui jettent le discrédit sur le Bénin.
« Le Bénin n’agressera jamais le Niger, et il n’y a pas de raison que les autorités béninoises deviennent des adversaires des autorités nigériennes », a encore martelé le chef de l’Etat, Son Excellence Patrice Talon dans sa déclaration du mercredi 08 mai dernier. Nous tenons à vous préciser qu’il n’y a aucune base étrangère au Bénin. Les petites bases militaires que le Bénin a construites depuis trois ans le long de la frontière du Burkina en majorité, sont destinées à lutter contre le terrorisme, le long de la frontière. Ce sont des petits camps militaires où i n’y a que de militaires béninois. Si malgré toutes ces déclarations, la crainte et le doute persiste, la Fondation Malehosssou suggère qu’un comité mixte composé d’autorités nigériennes et béninoises soit constitué afin de vérifier si le Bénin abriterait-il vraiment une base militaire française, ou si, y séjourneraient réellement des détachements de terroristes qui seraient en train de s’entrainer dans le but d’attaquer le Niger, comme certains le tempêtent.
Aux auteurs de telles rumeurs à connotation cariogène ; nous demandons qu’ils arrêtent et qu’ils aient plutôt pitié des populations en l’occurrence des commerçants et transporteurs dont les peines et douleurs ne font que s’agrandir depuis la fermeture des frontières.
Cers frères et sœurs, personne ne doit se sentir épargnée ou indifférente à ce qui se passe. C’est pourquoi la Fondation Malehossou depuis cette tribune, interpelle chaque citoyen, qu’il soit béninois, nigérien, ou de n’importe quel autre pays, à jouer la carte de la paix. Sensibilisons et donnons la bonne information. La bonne information étant entre autres celle qui amène et consolide la paix. Continuons de garder à l’esprit que le Bénin ne sera jamais la porte d’accès d’une quelconque menace sur le Niger. Les autorités béninoises au-delà d l’avouer, y veillent activement. Osons donc oublier tout situation fâcheuse du passé et pou e bonheur des deux peuples frères, pardonnons-nous pour avancer.
En ce qui nous concerne à la Fondation Malehossou, nous n’avons nullement l’intention de nous positionner comme médiateur, car nous sommes persuadés, que les deux chefs d’Etat sont suffisamment pétris de l’esprit de grandeur et de tolérance nécessaires pour se comprendre entre eux.
Ainsi, nous gardons donc la pleine assurance que dans les prochains jours des consensus seront trouvés pour le dénouement des sujets tels que l’ouverture des frontières et les modalités d’embarquement du pétrole via la plateforme de Sèmè-Kraké, etc.
Nous vous remercions
NB : Nous demandons à tous les Imams que la copie de ce point de presse soit partagée dans toutes les mosquées installées sur toute l’étendue du territoire national.