Terminus. Voici ceux qui ont marqué l’année 2023 qui s’achève. Ils ont réalisé des exploits dans leur domaine respectif. 2024 s’annonce comme une année de consécration.
Olivier Boko, successeur de Patrice Talon?
Richissime homme d’affaires, Olivier Boko fait partie, depuis des années, des intimes du chef de l’État. Bien qu’il n’ait aucune fonction officielle à la présidence, il gère directement certains dossiers et a pris part à plusieurs visites de Talon à l’étranger.Il n’a ni fonction officielle ni bureau à la présidence, mais il est l’incontournable bras droit du chef de l’État. Depuis quinze ans, Olivier Boko a toujours soutenu Patrice Talon. Plusieurs mouvements suscitent sa candidature à l’élection, présidentielle de 2026.Moins d’un an après l’élection de Patrice Talon, qui a promis de ne faire qu’un seul mandat de cinq ans, Olivier Boko nourrit-il des ambitions présidentielles? Wait and see.
Boni Yayi, avec ses chants religieux, le retour de l’opposition au parlement et son élection…
Au Bénin, l’année 2023 a été marquée par le retour de l’opposition au Parlement. A la suite d’un processus enclenché fin 2022, 2023 aura été une année électorale marquée par les législatives du 8 janvier 2023. Elle a consacré l’entrée au parlement de 28 députés du parti d’opposition «Les Démocrates» de l’ancien président de la république, Thomas Boni Yayi. L’avènement de l’opposition au parlement a enclenché une nouvelle ère de contrôle de l’action gouvernementale, à travers des questions orales adressées au gouvernement. Boni Yayi a été élu président du parti d’opposition «Les Démocrates» au terme du premier Congrès ordinaire du parti LD, Thomas Boni Yayi. Il a saisi le 10 novembre 2023 les instances internationales aux fins d’un audit du cadre institutionnel du Bénin avant la tenue des élections générales de 2026, la décrispation politique et la transparence dans l’organisation desdites élections générales. Lundi 27 novembre 2023, il a été reçu par le chef de l’Etat Patrice Talon, accompagné d’une délégation de son parti.
Claudine Afiavi Prudencio ouvre un nouveau chapitre épique avec R.N
En congrès extraordinaire, samedi 16 décembre 2023, dans la salle bleue du palais des congrès de Cotonou, le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) s’est métamorphosé. La Présidente Claudine Afiavi Prudencio, les membres du parti et les militants venus de toutes les régions du Bénin sont désormais engagés pour un nouveau chapitre épique. Dans son discours d’ouverture,Claudine Afiavi Prudencio a expliqué les raisons du changement de dénomination. L’UDBN change de dénomination et devient Renaissance Nationale (RN) pour conquérir de nouveaux horizons. Le Bureaux exécutif national est composé de 28 membres….« Le récépissé définitif du Parti RENAISSANCE NATIONALE (RN) est signé du ministre de l’Intérieur sous le numéro 2023/ N° 067/MISP/DC/SGM/DPPAE/SA, du 1er Décembre 2023. Il est paru dans le 134 è année n° 22 suppl du 22 Novembre 2023 ayant publié le récépissé provisoire 2023/ n°066/MISP/DC/SGM/DPPAE/SA du 21 novembre 2023 délivré audit Parti politique, ce qui donne définitivement acte de modifications et de changements intervenus au sein du Parti politique », a déclaré la présidente. Claudine Prudencio , seule femme présidente de parti politique à l’ère du système partisan aura marqué 2023. 2024 ne se fera pas sans la présidente du parti au logo du mais nourricier.
Romuald Wadagni, l’argentier national aux commandes de la mobilisation des ressources
Le budget de l’Etat s’est optimisé en 2022 à travers des performances en termes de réformes économiques, de mobilisation exceptionnelle de ressources financières et de positionnement de la signature, de l’image et de la crédibilité du Bénin dans les arènes financières internationales. Wadagni a mis en place des politiques économiques et sociales pour le mieux-être de nos populations.
D’un montant global d’environ 3.200 milliards, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été adopté le 8 décembre 2023 au Parlement par 82 voix pour et 27 voix contre provenant de l’opposition. Pour la 8è fois, un homme aura œuvré non seulement pour la conception du budget de l’état avec ses collaborateurs, mais aussi la mobilisation des ressources.
Depuis plus de 08 ans, le ministre d’Etat de l’économie et des finances,chargé de la coopération, Romuald Wadagni travaille au côté de Patrice Talon. Le processus budgétaire d’années en années s’est amélioré. Pour 2024, «Nous avons un budget qui est inclusif. Nous avons surtout un budget dont plus de la moitié des dépenses sont concentrées sur le social», a -t-il confié aux médias après le vote du budget. 2024 sera une année où le Gouvernement va davantage répondre aux problèmes des populations
L’Académicien François Abiola engagé pour la réécriture de l’histoire du Bénin
Depuis sa création en 2010, l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (ANSALB) entend promouvoir l’excellence dans toutes les disciplines des sciences, des arts et des lettres sans exception et organiser entre elles des échanges féconds, pour le plus grand bien des populations du Bénin, d’Afrique et d’ailleurs, étant entendu que la perception du bonheur est autant matérielle que psychologique et culturelle.
« Sciences humaines dans l’Afrique d’aujourd’hui », c’est le thème du colloque international ouvert le 18 décembre 2023 dans l’amphithéâtre Idriss Déby à l’Université d’Abomey-Calavi,l’Académicien a posé plusieurs pas. Le colloque s’est contenté de discuter des quatre axes suivants :
- Quel est l’apport des sciences humaines dans le développement des langues et des politiques des langues ?
- Pourquoi et comment réécrire l’histoire de nos peuples et de notre nation ?
- Quelle place la femme doit-elle occuper dans les sciences humaines en Afrique
- Enfin, quelle politique d’apprentissage et la formation à la recherche, et recherche dans les sciences humaines en Afrique, si notre développement ne doit pas être une pâle copie des modèles étrangers qui ont créé tant de problèmes à l’humanité toute entière ?
C’est dans ce cadre que l’Académicien François Adébayo ABIOLA, abordant l’axe de la réécriture de l’histoire du Bénin, un programme d’importance pour l’ANSALB en ce moment, s’est posé la question comme indiquée dans le titre de son intervention : « Nous voulons savoir ? ».Oui nous voulons vraiment savoir a-t-il martelé :
Savoir à propos des trois phases de ce qui nous est arrivé et que nous subissons encore, de la traite négrière à la néo colonisation en passant par la colonisation.
Ne pouvons-nous pas chercher à mieux savoir l’itinéraire des béninois victimes de ce commerce particulier et qui sont allés faire le bonheur des autres dans la douleur.
Ne pouvons nous pas savoir les faits réels de ces révoltes loin de ceux parfois falsifiés et c’est souvent le cas comme nous l’avons dit chez le vainqueur.
Est-ce trop demandé de chercher à savoir ce qu’il en est des révoltes de Sakété, des Ôhôri djé, de Sèmèrè et d’ailleurs d’autres au Bénin et les répressions de l’Administration coloniale.
Pourquoi qualifier le peuple béninois de peureux face à l’administration coloniale avec des exemples comme la lettre du Roi Béhanzin du 29 mars 1892 au Gouverneur Victor Ballot, l’arrestation de l’envoyé de l’Administrateur Caït à Sakété le 25 février 1905 lorsque ledit envoyé a troué le tambour des notables, suivi de l’envahissement de la résidence de l’Administrateur par les révoltés, le refus en 1906 du peuple Ôhôri djé de payer des taxes dont il ne voit pas l’importance pour l’amélioration de ses conditions de vie.
Les faits ne sont-ils pas là qui prouvent la bravoure de nos ancêtres face à l’administration coloniale : Béhanzin, Kaba, Bio Guerra, Adélakou Adélou, Otoutou Biodjo pour ne citer que ceux-là.
Abdoulaye Bio Tchané, président du Bloc Républicain en 2023
Le Bloc Républicain (BR) est l’un des deux blocs politiques épaulés par le Président Patrice Talon. Cette formation politique compte 28 députés à l’Assemblée nationale, 9è législature, Le numéro 1 du parti du cheval cabré est désormais connu sous appellation président au lieu de secrétaire général national.
En 2023, les responsables du Bloc Républicain ont opté pour de profondes mutations. D’importantes décisions ont été prises à la réunion des hauts responsables du Parti le samedi 3 juin 2023.Le Secrétariat Général National est dissout et est transformé en Présidence du Bloc Républicain. Abdoulaye Bio Tchané est désormais le Président du parti BR. Il dirige le parti jusqu’au prochain congrès prévu en décembre 2026.
Au cours de cette période, le Président du Bloc Républicain est assisté d’un Secrétariat Permanent composé de (7) Sept membres qui a pour mission l’exécution des décisions politiques du parti. L’une des conséquences majeures de cette réforme est également la dissolution du Bureau Politique antérieure..
Au terme de cette réunion, on peut dire que Patrice Talon vient de renouveler sa confiance au Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané au terme des levés de bouclier de certains ténors du BR. ABT a tenu la dragée haute à ses caciques du parti qui voulait sa peau. 2023 aura été pour le président du BR une année inoubliable.
Joseph Fifamin Djogbénou: « …c’est avec confiance que nous regardons vers l’avenir »
Les deux blocs politiques épaulés par le Président Patrice Talon se sont partagés 81 sièges sur les 109 que compte l’Assemblée nationale; 53 députés pour l’Union Progressiste le Renouveau UPR que préside le Professeur Joseph Fifamin Djogbénou. Depuis que ses comptes ont été piratés en octobre 2023, le président de l’Union Progressiste pour le Renouveau se fait rare sur les plateformes numériques. Toutefois il aura marqué l’année 2023 en se faisant élire député aux législatives de 2023 et en dirigeant avec mains fortes le parti alors dirigé par Bruno Amoussou. Nous nous rappelons ici les souhaits formulés en décembre par le président Djogbénou. «Chers dévoués camarades,En cette fin d’année, je tiens à vous exprimer ma gratitude, celle de la Haute Direction Politique, de la Direction Exécutive Nationale et du Bureau Politique national pour votre engagement inébranlable envers notre vision commune.Les défis de l’année écoulée ont renforcé notre détermination collective, et c’est avec confiance que nous regardons vers l’avenir.
Que 2024 soit le théâtre de succès accrus, de solidarité renouvelée et de moments de bonheur partagé.Joyeuses fêtes à vous et à vos proches.Avec reconnaissance et espoir».
La fondation Malehossou, seule Ong au front face au terrorisme
La Fondation Malehossou est la seule Ong partie au front face au terrorisme qui sévit depuis des mois dans le nord du Bénin.
Les imams et Alfas membres fondateurs de cette fondation ont organisé des tournées de sensibilisation dans toutes les communes de l’Atacora ,la Donga et les Collines. Au cours de ses tournées,plusieurs fidèles musulmans ont reçu dans les mosquées la visite de cette délégation composé des membres fondateurs et avec à sa tête,l’honorable Malehossou président de la fondation. Acteur social de premier rang, religieux par-dessus tout, Yacoubou Malèhossou fut un homme politique, député de 2007 à 2015 ( 5è et 6è législature). Il n’est donc plus à présenter.
La tournée de la Fondation Malehossou a eu pour objectif la sensibilisation des populations afin qu’elles ne collaborent jamais avec les terroristes et à dénoncer aux autorités compétentes les suspects dans leurs villages et leurs mosquées..
Des Corans français et arabes ont été distribués aux fidèles musulmans rencontrés dans toutes les mosquées visitées. Ces dons ont été accompagnés d’ enveloppes financières pour la lecture de ses Corans les jeudis nuits au vendredi.Si le phénomène de terrorisme a tant soit peu reculé aujourd’hui dans ces départements,la fondation Malehossou a joué un grand rôle pour accompagner les forces de sécurité et de défense nationale..il est à noter que c’est par manque de moyens financiers que jusqu’à présent,la délégation n à pas mis pied dans le Borgou et l’Alibori.
Christelle Houndonougbo Alioza (CHA): que les Béninois puissent tirer du géant du Nigéria ».
Le mardi 1er août 2023, le Bénin a célébré la fête de son accession à la souveraineté internationale. En marge du défilé militaire et paramilitaire au boulevard de la Marina de Cotonou, la Directrice de l’administration du parti Union progressive Le Renouveau (UP Le Renouveau), Christelle Houndonougbo Alioza s’est prononcée sur la présence remarquée du Président de la République Fédérale du Nigéria, Ahmed Bola Tinubu au défilé. Cette présence du président Bola Tinubu aux manifestations démontre que le Bénin et le Nigéria sont condamnés à vivre ensemble, fait savoir .
« Le Nigeria qui a toujours été de tout le temps au côté du Bénin que nous avons perdu pendant quelques mois, cette diplomatie béninoise en marche nous honore, honore le Bénin, honore le Nigeria, honore l’Afrique » a souligné la directrice de l’administration de l’Up Le Renouveau avant qu’elle ne poursuive en ses termes : « Et nous devons en tirer profit ». Christelle Houndonougbo pense donc que « nous sommes à une étape de notre histoire ». C’est pour cela qu’au plan économique, elle a suggéré qu’il faudrait que les Béninois puissent « tirer du géant du Nigéria ». Pour elle, ce que nous pouvons faire nous tous en tant que Béninois et ceux en tant que partis politiques qui soutiennent les actions du Chef de l’Etat est de « demander au président de la République que cette coopération soit utilisée au mieux aussi bien pour du peuple béninois que celui du Nigéria ». Et quelques semaines après, le président de la république, Patrice Talon et Bola Tinubu lèvent les restrictions sur 43 produits désormais autorisés d’entrer au Nigéria concrétisant ainsi la proposition de Christhelle H. Alioza. L’Amazone des temps modernes est aussi très dynamique dans la défense de la cause de la gent féminine.
Pascal Essou, Médiateur de la République pose un acte indélébile
L’institution de médiation de proximité entre les administrations publiques et les administrés a connu une avancée notable en 2023 avec la mise en place de la saisine en ligne du Médiateur de la République. Cette plateforme a été officiellement lancée mardi 14 novembre 2023 au Novotel par le Médiateur de la république, M. Pascal Essou. À l’occasion, plusieurs présidents d’institutions étatiques étaient présents, ainsi que des partenaires techniques et financiers du médiateur de la République, notamment la Coopération Suisse, représentée par madame Stéphanie Guha. Le Médiateur de la République se rapproche davantage des populations. Ce rapprochement a conduit l’institution à mettre en place en son sein une plateforme de saisine en ligne pour permettre à toutes personnes vivant au Bénin ou à l’étranger de saisir le Médiateur pour toute réclamation ou plainte. L’institution dont M. Pascal Essou est en charge vient de gagner une fois encore la confiance des partenaires techniques et financiers.
Désormais pour saisir le Médiateur de la République, plus besoin de se déplacer. « Il suffit juste d’aller sur le portail web du Médiateur en tapant www.mediateur.bj Automatiquement, vous serez redirigés vers la plateforme du médiateur qui présente plusieurs options. Vous revenez au Menu et vous cliquez sur le sous-menu ‘’saisir le médiateur’’ pour pouvoir accéder au formulaire de plainte en ligne. En cliquant sur ce sous-menu, vous tombez directement sur le formulaire de saisine en ligne que vous prenez le soin de remplir pour pouvoir déposer votre réclamation. Après avoir rempli le formulaire, vous cliquez sur le bouton ‘’Soumettez votre réclamation’’ ». La représentante de la Coopération Suisse, madame Stéphanie Guha se réjouit de cette avancée de l’institution. « Je puis d’hors et déjà affirmer sans risque de me tromper que la mise en service de cette plateforme allégera les peines des populations qui ne seront désormais plus obligés de parcourir de longues distances pour accéder aux services du Médiateur de la République. Ceci est également, à n’en point douter, une avancée notable dans la fourniture de services de base aux citoyens », a-t-elle noté.
« Désormais, les choses iront mieux pour les requérants, car à travers la plateforme qui vient d’être présentée, où qu’ils se trouvent sur la planète, ils peuvent nous saisir sans se déplacer et suivre en temps réel l’évolution de leur dossier de réclamation », a souligné le Médiateur de la République, Pascal Essou. Il vient de marquer d’une empreinte indélébile son passage.
Laurent GANGBES, DG de l’APIEx, l’homme qui veut tout transformer localement au Bénin
Laurent GANGBES, DG de l’APIEx ( L’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations) a marqué le Bénin en 2023. : « Avec la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, notre ambition est de tout transformer localement au Bénin », a déclaré celui grâce à qui de milliers d’emplois sont créés à la GDIZ à Glo Djigbé.
Glo-Djigbé Industrial Zone (GDIZ) est située à 45 km de Cotonou et est dédiée à la transformation locale de produits agricoles tels que le coton, les noix de cajou, l’ananas, les noix de karité et le soja, etc.
GDIZ devrait susciter un investissement d’au moins 1,4 milliard de dollars au cours de sa première phase de développement, ainsi que la création de plus de 300 000 emplois direct d’ici 2030. GDIZ est le fruit d’un Partenariat Public-Privé (PPP) entre la République du Bénin et ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), dont l’objectif est de concevoir, financer et exploiter la zone industrielle Glo-Djigbé Zè-Bénin. Joseph Ribeiro, Directeur Général Adjoint de la BAD pour la région Afrique de l’ouest déclarait le 14 novembre 2023. L’objectif de cette visite est de découvrir la GDIZ. Le Bénin, avec ses initiatives innovantes dans le domaine de l’industrialisation, s’impose comme un modèle pour les pays de la sous-région. »
Létondji BEHETON, le bras droit de Laurent GANGBES
On ne peut pas parler de Laurent GANGBES,, sans évoquer le nom de Létondji BEHETON. Il a également travaillé pour le Gouvernement de la République du Bénin en tant que Directeur de la Promotion des Investissements à l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), et a été collaborateur du Président de la République du Bénin avec la responsabilité de promouvoir le Bénin en tant que destination favorable aux investissements.
Jean-Michel ABIMBOLA et les Vodun Days pour «révéler» le Bénin
Les Vodun Days, le festival entrant dans le cadre de la fête des religions endogènes célébrée chaque année à Ouidah, approchent à grands pas. Ce sera la première activité culturelle d’envergure nationale et internationale que le Bénin abritera au début de l’anéne 2024. Tout a commencé en 2023. Selon le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts,les Vodun Days s’inscrivent dans la concrétisation de l’ambitieux programme « Bénin Révélé » dédié à révéler l’exception culturelle béninoise et en faire un véritable pilier de la diversification de l’offre touristique du Bénin. Nouveau nom du Festival Vodun qui se tenait annuellement à Ouidah, les Vodun Days, conçus pour attirer un public plus large, un public international, visent à célébrer les arts, la culture et la spiritualité Vodun dans un élan de redécouverte et de réappropriation de notre patrimoine. Cette initiative se présente comme une fenêtre privilégiée sur un héritage d’une richesse insoupçonnée, ouvrant la voie à une réflexion profonde et à la déconstruction des clichés », selon le Ministre béninois du tourisme. En 2023, le président de la république et lui ont effectué une visite en Martinique, terre où est mort Behanzin, l’un des héros qui ont marqué le Bénin. Le ministre Abimbola entend tenir le pari de cette première édition des Vodun days prévue les 09 et 10 janvier 2024 à Ouidah.
Gabin Tchaou, SG SYNARES revendique de meilleurs conditions pour les enseignants du supérieur
Le professeur Gabin Tchaou est enseignant à l’université d’Abomey Calavi. Il est le secrétaire général du syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares) et en tant que tel il a représenté les enseignants pour porter leurs doléances à l’endroit des décideurs pour une meilleure condition de travail à l’université d’Abomey Calavi. Gabin Tchaou est revenu sur les conditions difficiles de travail de ses collègues enseignants à l’université d’Abomey Calavi . Au cours de la cérémonie solennelle de la rentrée académique du mercredi 15 novembre 2023 , il a appelé le recteur Félicien Avlessi à se départir de ceux qui le tirent vers le bas dans le seul souci de travailler à corriger le malaise dans lequel végètent les enseignants appelés à distiller le savoir aux apprenants. «Nous voici donc, dans une université qui manque de tout et où l’acquisition d’un simple matériel pédagogique peut prendre un, deux, trois ans voir plus au nom du principe d’achat groupé.(…)
Les nouvelles réformes prônent la professionnalisation des formations dans les UNB, Où en sommes- nous avec les équipements des laboratoires, la disponibilité des salles de cours ? Le recrutement en nombre suffisant d’enseignants ? L’UAC peut-elle continuer à former dans des domaines pointus comme les langues étrangères (anglais, allemand, espagnole, etc.), les NTIC, les sciences dures sans des laboratoires spécialisés ? Aujourd’hui, avons-nous suffisamment de salles de cours pour encadrer convenablement les apprenants ? Aujourd’hui, faisons-nous tout, comme le recommande le système LMD ? Tous les établissements sont-ils dans le LMD ?
Le CPUAQ a-t-il les moyens de former tous les intervenants dans la chaîne de formation /enseignement ?
A César, ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Il est temps de satisfaire les légitimes revendications du PATS.
Monsieur le Recteur, nos étudiants apprennent dans des conditions aussi difficiles que drastiques. Certains sont obligés de payer de leur poche des intrants pour les travaux pratiques (TP). Malheureusement, certains ont payé pour ces intrants, qui non seulement ne sont jamais achetés pour eux, mais également ils ne sont pas remboursés à ce jour. N’est ce pas de l’arnaque?
L’UAC se veut une université moderne et il importe d’évaluer la performance au jour le jour de chacun de ses services. Il ne peut y en être autrement» Le SG SYNARES n’a pas sa langue dans la poche. Reste aux autorités compétentes en commençant par le président de la république de mettre enseignants et étudiants des universités publiques dans de bonnes conditions d’études.
Gernot Rohr, les Guépards et l’ histoire de « (…)gris-gris»
Nommé sélectionneur des Guépards, Gernot Rohr a débarqué au Bénin avec ses hommes de main. Répondant à une question après le match, Lesotho–Bénin (0-0), du mardi 21 novembre 2023, Gernot Rohr aura marqué les Béninois par sa déclaration: « C’était le meilleur match avec le Bénin, au niveau du jeu et au niveau du nombre d’occasions qu’on s’est créées. Il manquait de réalisme, et il manquait aussi de réussite. Je crois qu’il y a des gens au pays qui font de gris gris , il va falloir se renseigner est-ce que on peut trouver quelqu’un, pour nous enlever cette poisse parce que à un moment donné on avait l’impression qu’on pouvait faire tout ce qu’on voulait faire mais la balle ne voulait pas rentrer. Elle a même rebondi devant le but vide, pour aller au dessus de la transversale. On se demandait vraiment qu’est-ce qu’il faut faire, on ne peut pas mieux jouer que ce qu’on a fait pendant 1h de ce match, mais il nous a manqué vraiment le réalisme et un peu de réussite ».
(A suivre…)
Réalisation: La Rédaction