Il était surnommé «Aboloman» (homme chauve en langue pidgin du Nigeria) par les jeunes femmes qui l’accusent. Un homme de 59 ans était jugé par la cour d’assises de Loire-Atlantique à Nantes pour les viols et tentatives de viols sur sept prostituées nigérianes, rapporte Ouest-France.
Les faits se seraient déroulés entre février 2015 et octobre 2017, date de son incarcération, dans les secteurs de la rue Paul-Bellamy et du pont de Cens.
Il a nié jusqu’au bout les faits qui lui étaient reprochés. L’homme de 59 ans accusé de viols et de tentatives de viols sur sept prostituées nigérianes.
Des silhouettes anonymes. À la barre, l’homme ne se souvient ni des visages ni des noms des sept prostituées nigérianes qui l’accusent de viols et de tentatives de viols. « Vous voyez qui c’est, madame D. ? », l’interroge Laurence Delhaye, la présidente de la cour d’assises. « Non. Moi, je ne les connais pas », répond-il, lâchant un léger rire. « On l’a vue pendant une heure hier », soupire la magistrate.
Ce mardi matin 8, l’ancien lad-jockey de 59 ans a été longuement interrogé. Depuis le début de l’affaire, il nie les faits qui lui sont reprochés. Lors de l’audience, l’individu a reconnu qu’il avait parfois eu des prestations sexuelles tarifées avec des jeunes femmes africaines mais qu’il n’avait en aucun cas agressé les sept jeunes femmes qui s’étaient constituées parties civiles. Une version qui n’a pas convaincu les jurés d’assises qui ont condamné mardi soir le quinquagénaire à douze ans de réclusion criminelle.
S.E.