Le Gouvernement du Bénin qui repousse sans cesse les limites, se prépare de nouveau à rentrer de plein pied dans l’année 2022 avec de nouveaux défis à relever. sept priorités et neuf projets/programmes fondent la hausse di budget de 13,12%.
Le traditionnel ballet des ministres en fin d’année pour défendre chacun son budget est enclenché. Le jeudi 18 novembre 2021, c’était autour du Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, de présenter les grandes lignes du budget gestion 2022 de son département devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale. Un budget globalement salué par les membres de ladite Commission, puisqu’il abonde dans le sens du développement de l’agriculture béninoise.
D’un montant global de 87.895.921.000 FCFA, le budget du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche connait une hausse de 13,12% par rapport à 2021 (77.700.484.000 FCFA). Et en termes de structuration, 63% du budget sont affectés aux dépenses en capital et 37% aux dépenses ordinaires.
Les priorités mises en exergue sont au nombre de sept (7) :
– consolidation des acquis de l’opérationnalisation des Programmes de Développement Agricole (PDA) ;
– promotion d’un nouveau type d’élevage garantissant plus de sécurité et de rentabilité aux éleveurs
– Valorisation des aménagements hydroagricoles et l’irrigation
– mise en œuvre du Programme National de Développement de la Mécanisation Agricole (PNDMA) et l’opérationnalisation de la Société Nationale de la Mécanisation Agricole (SoNaMA) créée en remplacement de l’ANaMA. 2022 ;
– amélioration de la gouvernance et de la gestion des filières ;
– réalisation d’infrastructures marchandes et développement de service logistique (quai fruitier, chambre frigorifique, …etc.)
– transformation, le stockage, la conservation des produits agricoles et le développement des clusters.
Outre ces priorités, le budget 2022 du MAEP prévoit le démarrage de neuf (09) nouveaux projets/programmes. Il s’agit du Programme National de Développement des Plantations et des Grandes Cultures ; du Programme National de Développement de la Filière Karité ; du Projet Régional d’Intégration des Marchés ; du Programme National de Développement de la Filière Arboriculture Fruitière ; du Projet d’Appui au Développement des Aménagements Hydro-agricoles dans les Vallées du Bénin ; du Projet de Développement des Services Agricoles ; du Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Riz ; du Projet de Promotion de l’Aquaculture Durable et de la Compétitivité des Chaînes de Valeur de la Pêche et de TAZCO 2.
Des avancées qui ont été saluées par les députés très satisfaits des résultats obtenus dans le secteur depuis l’avènement de la rupture, notamment la place de 1er africain occupé par le Bénin dans la production du coton, son deuxième rang dans l’espace UEMOA en matière de production vivrière.
YDO
