Au cours d’une conférence de presse animée dans l’après-midi de ce lundi 29 mai 2017 au siège du Parti Restaurer l’Espoir à Mènontin, le secrétaire général du parti, monsieur Guy Dossou Mitopkè a fait part de la tenue le samedi 3 juin prochain du 3èm congrès ordinaire du parti que préside l’ancien ministre de la défense nationale, Candide Azannaï. En plus d’être un moment de grande fête, d’importantes résolutions seront prises, a indiqué le conférencier.
Cette rencontre, la troisième du genre après la création du parti Restaurer l’Espoir est placée sous le thème « crédibilité politique et confiance publique : s’engager pour l’intérêt général ». Elle vise selon les mots de l’honorable Guy D. Mitokpè à prendre des décisions pour une nouvelle orientation politique générale du parti ; programmer les actions à mener pour les cinq années à venir ; modifier et amender les textes, statuts et règlements ; renouveler le bureau politique et les autres démembrements au plan national ; définir et expliquer le nouveau logo du parti et bien sûr écouter le rapport moral et financier du bureau exécutif national sortant. Plus de mille deux cents personnes dont mille militants et deux cents invités sont attendus à ce rendez-vous.
Aussi, sera-t-il (le congrès) une occasion de fête pour tous les congressistes a indiqué le conférencier aux hommes des médias. Le comité en charge de l’organisation est à pied d’œuvre depuis près d’un an déjà, a-t-il ajouté avant de rassurer les uns et les autres que les petits plats sont mis dans les grands pour une réussite parfaite et harmonieuse de l’évènement. C’est donc clair, après sa démission du gouvernement et surtout connu pour sa probité, son attachement aux principes démocratiques, sa droiture et sa position inébranlable en faveur des couches les plus démunit, le désormais ancien ministre de la défense du premier gouvernement de la rupture ou du Nouveau départ n’entend pas marcher sur les textes de son parti. Du moins, les responsables du parti Restaurer l’Espoir continuent de garder leur mouvement au rang des rares associations politiques béninoises à veiller au gré quant au respect des textes qui les régissent. Alors, le concepteur de l’expression ‘’Tchékéé’ lors de la dernière élection présidentielle ayant portée le candidat Patrice Talon au pouvoir reste égale à lui-même.
Très conformiste quant aux normes communautaires, à l’éthique et à la morale, Candide Azannaï n’est donc pas flexible face aux esprits autocratiques et oligarchiques qui poussent certains dirigeants de partis politiques à rester souder-coller à la tête de leur parti et ceci sans l’aval des militants ou personnes mandatées pour les maintenir. Il est donc de ce constat, une espèce rare dans la politique béninoise, un modèle et le plus grand défenseur des classes les plus démunis et de l’intérêt général. Mais, la ball reste dans le camp des congressistes. C’est à eux que revient l’honneur et le privilège de décider s’il faut ou non renouveler le mandat de celui qui préside actuellement leur association politique et celui des autres membres du bureau exécutif et des autres démembrements. Rendez-vous le samedi 3 juin 2017 à la salle rouge du palais des congrès pour en savoir plus à l’issu des conclusions finales à tirer de ce congrès qui faut-il le rappeler excite depuis son annonce l’appétit à plus d’un et surtout à la classe politique béninoise.
