Après la démission d’un membre du bureau de l’union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), le président de l’union, Marc Robert DADAGLO a adressé un message de réconfort à ses collègues en ce quoi concerne le respect du mot d’ordre de grève en cours.
A travers un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le président de l’Unamab, Marc Robert DADAGLO, félicite tous les magistrats de l’union pour le respect du mot d’ordre de grève. Il les encourage à tenir bon pour ne pas tomber dans le piège du gouvernement qui veut fragiliser le mouvement de grève par la faim et en créant en leur sein des divisions. Lire le message du bureau exécutif de l’Unamab aux magistrats.
Message du B.E de l’UNAMAB:
Chers collègues, le bureau exécutif de l’UNAMAB tient à féliciter tous les magistrats pour la discipline observée dans le respect du mot d’ordre en cours. Le bureau exécutif suit avec intérêt les discussions qui se mènent à ce sujet sur notre forum et s’en félicite parce qu’il est davantage édifié sur ce qui est attendu de lui.
Toutefois, le bureau exécutif considère que ce genre de discussion ne saurait se substituer à des débats en assemblée générale. Les délibérations de l’assemblée générale sont celles qui nous lient jusqu’à ce qu’il en soit autrement décidé. Sur ce, le bureau exécutif invite tous les collègues à tenir bon en dépit de l’option faite par le gouvernement de nous soumettre par la faim. L’UNAMAB tire sa force de la discipline de ses membres.
Les collègues qui sont tentés par la reprise doivent se garder de tomber dans le piège de l’exécutif. Nous défendons une cause, un principe, et un droit qui est fondamental à la vie de l’UNION. Le bureau exécutif est dans une posture de partenariat et non d’opposition au gouvernement. Il en a donné la preuve pour avoir été le premier à envisager des concessions dans la crise actuelle. Mais pour toute réponse, le gouvernement nous a infligé une nouvelle défalcation sur salaire.
Il est important de rappeler deux faits non négligeables. Primo, d’autres fonctionnaires qui ont fait la grève comme nous et même plus que nous ont vu leur salaire payé intégralement. Secondo, la défalcation qui a été opérée en notre sein, l’a été de manière sélective et provocatrice. Le résultat recherché est de nous diviser pour fragiliser le mouvement en cours.
Il est important que chacun apprécie la situation et sache raison garder. Les hommes passent, mais les institutions restent. Tout en restant ouvert au dialogue, le bureau exécutif de l’UNAMAB tient à rappeler à ses membres que la grève continue jusqu’à décision contraire de l’assemblee générale. Par ailleurs, la tenue des assises à Cotonou ne devrait ébranlée aucun membre de l’unamab.
Qu’aucun magistrat membre de l’UNAMAB ne serve d’instrument de persécution ou de tentative de déstabilisation de l’UNAMAB. Notre cause est juste. Grâce à notre détermination et notre solidarité, elle sera entendue.
