CAN 2023 : Gasset, Belmadi, Hughton… Ces sélectionneurs qui n’ont pas survécu au premier tour

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La CAN 2023 est impitoyable avec les sélectionneurs qui n’apportent pas les résultats escomptés. Six d’entre eux sur les 24 équipes de la compétition ont été remerciés ou ont démissionné à l’issue du premier tour. Tour d’horizons des coachs qui ont déjà pris la porte.

Ce n’est un secret pour personne être sélectionneur d’une équipe nationale est un métier difficile. Les six entraîneurs d’équipes africaines qui ont fait les frais de leurs mauvais résultats à l’issue de la phase de poules de cette CAN 2024 peuvent en témoigner. Sur les huit équipes éliminées cinq se sont déjà séparées de leur sélection. La sixième, la Côte d’Ivoire s’est elle aussi séparée de son entraîneur alors qu’elle est pourtant qualifiée pour les huitièmes de finale.

C’est sans doute la démission la plus marquante de cette compétition. Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire Jean-Louis Gasset a quitté ses fonctions alors que les Éléphants n’étaient pas encore officiellement éliminé. Miraculeusement repêchée en tant que meilleur troisième grâce à la victoire du Maroc, la Côte d’Ivoire est finalement qualifiée elle va donc devoir continuer avec un nouveau sélectionneur en la personne d’Emerse Faé, ancien international ivoirien et adjoint de Jean-Louis Gasset.

La CAN de trop pour Belmadi

Après une deuxième élimination consécutive au premier tour d’une CAN, Djamel Belmadi a lui aussi présenté sa démission à sa fédération. Le sélectionneur des Fennecs a annoncé son départ après la défaite de l’Algérie face à la Mauritanie synonyme de dernière place du groupe D. Vainqueur du trophée en 2019, Belmadi et les siens n’ont pas réussi à réitérer l’exploit, la faute certainement à un groupe vieillissant et en fin de cycle.

Déjà sur la sellette depuis plusieurs matches, le sélectionneur du Ghana Chris Hughton a lui aussi payé les mauvais résultats de son équipe. La Fédération ghanéenne l’a démis de ses fonctions après le naufrage incroyable de son équipe lors du dernier match du groupe B. Alors que les Black Stars menaient 2-0 face au Mozambique, un résultat leur permettant de se qualifier, les Ghanéens se sont totalement saborder en encaissant deux buts en toute fin de match pour aboutir sur un nul synonyme d’élimination.

Dans le même temps d’autres sélections de moindre envergure ont aussi mis fin à leur aventure avec leurs entraîneurs. Le Belge Tom Saintfiet a annoncé qu’il quittait son poste après l’élimination de la Gambie après six année passée à la tête des Scorpions. Le Belge avait réussi l’exploit d’emmener la sélection gambienne jusqu’en quart de finale de la CAN 2022 au Cameroun pour la première participation de l’histoire du pays.

La rocambolesque affaire Amrouche

Du côté de la Tunisie, Jalel Kadri n’a pas non plus fait d’étincelle en deux ans à la tête des Aigles de Carthage. Nommé après l’élimination en quart de finale de la CAN au Cameroun, le technicien tunisien n’a jamais réussi à redonner un fond de jeu à une équipe en manque d’inspiration qui n’a inscrit qu’un but dans la compétition. Après la sortie de la Tunisie par la petite porte, Kadri a lui aussi présenté sa démission.

Dernier sélectionneur de cette liste à ne pas avoir survécu au premier tour de cette CAN, l’histoire d’Adel Amrouche est sans doute la plus rocambolesque. Bien qu’éliminée, le technicien algérien n’a pas été limogé pour les mauvais résultat de son équipe la Tanzanie mais pour des propos polémiques tenus à l’encontre du football marocain, affirmant que « c’est le Maroc qui gère actuellement le football africain ». Des déclarations qui lui ont valu une suspension de huit matchs par la Confédération africaine de football et qui ont poussé la Fédération tanzanienne à le licencier alors qu’il restait à son équipe encore deux rencontres à jouer dans cette CAN.