Dans une déclaration faite hier à Cotonou, El Hadj Garba Rabiou et les transporteurs dénoncent la basse manœuvre de certains syndicalistes dont la stratégie, « est de bloquer les Chargements au port afin de conduire le gouvernement à l’échec dans la mise en oeuvre des réformes portuaires ». Pour éviter le blocage des chargements au Port, les transporteurs demandent au gouvernement de suspendre alors sans délai, le Bureau de fret.
Selon les transporteurs, le port de Cotonou traverse une situation difficile du fait de la dépréciation de la monnaie nigériane, le naira. Alors qu’il faut redynamiser les activités portuaires pour une impérieuse compétitivité du poumon de I ‘économie béninoise, certains syndicalistes ont fait croire au Gouvernement que la mise en service du Bureau de fret va faciliter les chargements au Port de Cotonou, dénoncent-ils. Face à cette situation, El Hadj Garba Rabiou et les transporteurs demandent au Gouvernement de suspendre sans délai, le Bureau de fret. Lire la déclaration liminaire de El Hadj Garba Rabiou.
« Chers camarades transporteurs et conducteurs gros-porteurs, Chers amis journalistes, L’heure est grave! La situation que traverse actuellement le secteur des transports crée d’énormes préjudices à l’économie nationale. La gangrène a pour nom, le Bureau de fret dont les gestionnaires ne se soucient nullement du bon fonctionnement des activités portuaires. Comprenez qu’il est alors normal que nous qui sommes les artisans du« Nouveau Départ», nous tirons sur la sonnette d’alarme pour mettre hors d’état de nuire les fautifs des basses manœuvres contre le régime. De quoi s’agit-il? Des syndicalistes d’une époque révolue ont réussi à convaincre le Gouvernement de la nécessité de la mise en service du Bureau de fret. Alors que le port traverse actuellement une situation difficile du fait de la dépréciation de la monnaie nigériane, le Naira et qu’il faut redynamiser les activités portuaires pour une impérieuse compétitivité du poumon de I ‘économie béninoise, ces syndicalistes ont fait croire au Gouvernement que la mise en service du Bureau de fret va faciliter les chargements au Port de Cotonou. Ce qui est archi-faux. Leur stratégie, C’est de bloquer les Chargements au port afin de conduire le gouvernement à l’échec dans la mise en oeuvre des réformes portuaires. La quasi majorité de ceux qui se disent syndicalistes et qui gèrent les chargements aujourd’hui sont des gens qui ont été et continent d’être des soutiens financiers de ceux qui ont géré le pays pendant dix ans avec des résultats insatisfaisants qui ont amené le peuple à opter pour la« Rupture». C’est inconcevable que les mêmes qui ont combattu le Président TALON dans la mise en oeuvre du Programme de Vérification des Importation (PVI) Nouvelle Génération.
Ils se repositionnent pour dicter leur loi à toute une corporation. Impossible aujourd’hui de charger des camions au Port sans passer par eux. Ils sont à la fois transporteurs et commissionnaires alors que le transport constitue une activité libérale. Les importateurs ne sont-ils pas libres de confier leurs marchandises à qui ils veulent? Chers journalistes, I’ heure est grave. Le secteur des transports ne saurait être pris en otage par un groupuscule de transporteurs qui ne visent qu’à défendre des intérêts individuels au détriment de ceux de toute une corporation et par extension de tout un peuple. Ils ont piégé le Ministre des Transports qui leurs a donné I ‘autorisation. Mais nous, nous n’allons pas les laisser conduire le Gouvernement dans des erreurs pour qu’après le peuple se soulève contre le président de la République, son Excellence Patrice TALON. Nous demandons au Gouvernement de suspendre sans délai, le Bureau de fret. Vive le Transport! Je vous remercie! »