Bénin : Ganiou Soglo s’est envolé pour la France

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L’ancien ministre Ganiou Soglo n’est plus au Bénin. Pour son évacuation sanitaire, il s’est envolé pour la France, ce jeudi 11 février.

Dans l’une de ses déclarations, avant son départ, l’ancien ministre Ganiou Soglo a expliqué être affaibli par la balle qui traîne encore dans son corps et que son évacuation était envisagée par ses médecins traitants et son avocat.

Jeudi 11 février,  Ganiou Soglo a été effectivement évacué sur la France. « Il est parti à bord d’un avion médicalisé affrété depuis la France », informe un de ses proches.

Agressé vendredi 5 février aux environs de 20 heures alors qu’il se rendait à une réunion politique non loin de sa ferme à Zinvié, selon ses propos, Ganiou  Soglo a suivi des soins au CNHU et à la clinique Mahouna.  Ganopu Soglo aurait quitté la clinique Mahouna sans l consentement du corps médical, apprend-on de source très crédible. « Le plateau technique du CNHU ne permet pas de m’opérer et d’extraire la balle qui est logée dans le thorax », a-t-il déclaré au cours d’un entretien.

Candidat contre Patrice Talon dans le cadre des élections présidentielles du 11 avril, Ganiou Soglo a fait croire qu’il ira se faire soigner  et revenir battre campagne. La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) qui l’a déjà saisi par écrit afin qu’il complète ses dossiers pourrait invalider sa candidature avant son retour. La police, sur instruction du procureur de la République du Tribunal de première instance de deuxième classe d(Abomey-Calavi, a ouvert une enquête judiciaire. Le parti « Les Démocrates » ( opposition) lors d’une sortie médiatique, mercredi 10 février, réclame une enquête internationale. Se prononçant sur le sujet jeudi 11 février, des députés du groupe parlementaire de l’Union progressiste ( mouvance) ont déclaré : « Nous ne saurions nous réjouir de l’atteinte à l’intégrité physique de notre compatriote Galiou SOGLO mais nous sommes davantage heurtés par la récupération politique que « Les démocrates’’ veulent en faire sans aucun respect pour la vie et la dignité de la personne humaine. Le gouvernement du Bénin ne les a pas attendu avant d’ouvrir une enquête judiciaire contraire à leurs pratiques antérieures », a déclaré l’Honorable Augustin Ahouanvoébla

 

Armelle C. CHABI

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