Après la décision de la Cour suprême ordonnant la reprise de l’élection du Maire de Parakou et des adjoints, « le Conseil municipal de Parakou serait convoqué pour mercredi prochain. Ordre du jour, désignation d’un nouvel exécutif ». Cette information véhiculée sur les réseaux sociaux n’est pas vérifiée, selon nos informations.
Le conseil municipal de Parakou serait convoqué pour la reprise de l’élection du maire, de ses adjoints et des trois chefs d’arrondissement pour mercredi prochain. Cette information publiée sur les réseaux sociaux n’est pas vérifiée. Peut-être ce lundi 20 juillet, la Préfecture prendra une telle décision, a confié une source crédible, selon qui aucune convocation n’a été adressée aux conseillers municipaux, à la date d’aujourd’hui (dimanche 19 juillet) pour la reprise d’une quelconque élection.
Jeudi 16 juillet dernier, la Cour suprême aurait rendu un arrêt, qui invalide l’élection d’un conseiller de la liste Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), dans le premier arrondissement de la municipalité de Parakou. Le conseiller concerné a donné une conférence de presse à Cotonou dans la soirée du jeudi 16 juillet.
A Parakou, les commentaires vont bon train. Bon nombre de la population s’étonne d’une telle situation. Des conseillers municipaux, quant à eux, affirment avoir été aussi informés à travers les réseaux sociaux. Pour l’heure, nombre d’entre eux font croire qu’ils n’ont pas eu connaissance de l’arrêt de la Cour suprême sur le contentieux électoral relatif à l’élu du 1er arrondissement. D’autres recours en invalidation de sièges d’élus BR et d’un élu Fcbe sont encore devant la Haute juridiction et n’ont pas encore été vidés, apprend-on
La Cour aurait ordonné la reprise de l’élection du maire, ses adjoints et celle des trois chefs d’arrondissement de la municipalité de Parakou, informent depuis jeudi soir, les réseaux sociaux et les médias. La haute juridiction en charge du contentieux des élections locales a invalidé le siège d’un élu. Le conseiller en question traînait une condamnation rendue définitive, et ne devrait dès lors pas se présenter aux élections communales du 17 mai dernier. Dans une conférence de presse, le conseiller concerné fait croire que c’est un autre conseiller Fcbe qui serait à l’origine d’un tel recours devant la haute juridiction. La Cour suprême a statué entre autres sur la question, et a décidé d’invalider l’élection de ce conseiller. Cette invalidation lierait également le suppléant qui ne peut pas siéger. Ce que certains commentateurs disent ne pas comprendre, citant un cas de la commune de Savalou, pour lequel la Cour a statué par le passé.
Crédité désormais de 16 élus, si l’on s’en tient aux déclarations du conseiller dont le siège a été invalidé, le parti FCBE, avec 16 élus, se trouve à égalité de sièges avec les deux autres partis en présence, à savoir l’Union progressiste (UP) qui totalise 4 élus et le Bloc républicain (BR) avec 12 conseillers.
Jean-Luc E. TOSSA