Dans l’affaire Bygmalion, le procès en appel sur les dépenses excessives de la campagne présidentielle perdue de Nicolas Sarkozy en 2012 s’est achevé jeudi 7 décembre 2023 à Paris. La décision a été mise en délibéré au 14 février prochain
Le procès en appel sur les dépenses excessives de la campagne présidentielle perdue de Nicolas Sarkozy en 2012 s’est achevé jeudi 7 décembre 2023 à Paris, et la décision a été mise en délibéré au 14 février, rapporte l’AFP.
Dans ce procès qui porte sur l’affaire Bygmalion, le ministère public a requis un an d’emprisonnement avec sursis contre l’ancien président de la République, qui avait été condamné en première instance, en septembre 2021, à un an d’emprisonnement ferme.
Neuf autres personnes étaient rejugées à ses côtés
L’avocat de Nicolas Sarkozy, Me Vincent Desry, avait plaidé vendredi 1er décembre la relaxe, après trois semaines de débats, affirmant que son client n’avait « pas connaissance » des dérapages budgétaires.
Neuf autres personnes étaient rejugées à ses côtés depuis le 8 novembre par la cour d’appel de Paris. Aucun des prévenus n’a souhaité faire de déclaration à la fin du procès, indique l’AFP.
Contrairement à ses coprévenus, l’ex-chef de l’État n’est pas mis en cause pour le système de fausses factures imaginé pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne qui ont atteint près de 43 millions d’euros alors que le plafond légal était de 22,5 millions.
Il a contesté « vigoureusement toute responsabilité pénale »
Mais, dans son jugement, le tribunal avait souligné que l’ancien locataire de l’Élysée avait « poursuivi l’organisation de meetings » électoraux, « demandant un meeting par jour », alors même qu’il « avait été averti par écrit » du risque de dépassement légal, puis du dépassement effectif.
Devant la cour d’appel, Nicolas Sarkozy a, comme lors du premier procès, contesté « vigoureusement toute responsabilité pénale » , dénonçant « fables » et « mensonges ».
