Les candidatures pour le second tour des législatives en France sont closes depuis 18h01 de mardi 2 juillet et les candidats ont dû s’exprimer pour acter leur maintien ou leur retrait. Depuis dimanche 30 juin au soir, plus de 210 candidats arrivés en troisième position et qualifiés pour des seconds tours se sont retirés pour tenter d’empêcher le Rassemblement national (RN) d’obtenir une majorité absolue. Le « front Républicain » espère que son objectif pourra être atteint.
L’objectif du « front Républicain » d’empêcher une majorité absolue du parti d’extrême droite pourrait en théorie être atteint. Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella pourrait s’éloigner de la primature à Matignon. Car la grande conséquence de ces désistements en cascade est l’effondrement du nombre de triangulaires : il y en avait plus de 300 au soir du premier tour.
Au total, avec les 214 désistements recensés, seulement 109 triangulaires et quadrangulaires subsistent au second tour, sur les 311 prévues à la sortie des urnes.
Les candidats qui sont désormais seuls face à l’extrême droite pourraient en principe bénéficier d’un report de voix.
Les désistements plus nombreux parmi les candidats de gauche
Ce seront les électeurs de gauche qui seront arbitres des nombreux duels. Car ce sont majoritairement des candidats du Nouveau Front Populaire qui se retirent : plus de 126. Le camp présidentiel, lui, fait le choix de s’effacer dans 76 cas.
Impossible toutefois de savoir si ce barrage fera effet. Car rien n’indique qu’un électeur du camp présidentiel votera automatiquement au second tour pour un candidat de l’union de la gauche… et inversement. Il y a de nombreuses consignes de votes, dont certaines ne sont pas toujours claires. De plus, elles ne sont pas toujours suivies.
Autre donnée cruciale : la participation reste pour l’instant impossible à prédire dans cette configuration inédite.