Dr Raphaël Tchidimè lVITA IRON

Au chevet de 100 porteurs de drépanocytose au centre de santé catholique de Houndjro :  Dr Raphaël Tchidimè lance un appel aux gouvernants des pays africains

Santé & Culture

Dr Raphaël Yao Tchidimé est un phytothérapeute altruiste. Il vient de porter secours à des personnes porteurs de la drépanocytose au centre de santé catholique de Houndjro dans la ville historique d’ Abomey.

En prélude à la journée internationale de lutte contre la drépanocytose, docteur Raphaël  Tchidimè a été sollicité pour animer un débat sur la maladie de la drépanocytose. L’objectif st d sensibiliser des porteurs de drépanocytose . A l’occasion, docteur Raphaël  Tchidimè à travers l’Alliance panafricaine pour la promotion de la santé, a procédé à la distribution  de 200  produits phare du laboratoire GBE ( Génération Bien-Etre) à savoir vita Iron à 100  porteurs de drépanocytose. , au centre de santé catholique de Houndjro à Abomey.

Après ce don, docteur Raphaël  Tchidimè a lancé un appel aux gouvernants des Etats africains, dont celui du Bénin, afin que au produit phare du labo GBE, la drépanocytose soit boostée et vaincue en Afrique.

Il faut préciser que docteur Raphaël  Tchidimè se prépare  pour le prochain sommet international de lutte contre la drépanocytose qui se tiendra en décembre prochain. Les résultats satisfaisants de cette expérience, au centre de santé catholique de Houndjro, pemettront de convaincre davantage sur le traitement de la drépanocytose en Afrique.

La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire à transmission dite autosomique récessive : chacun des parents doit transmettre le gène muté à l’enfant pour que la maladie se déclare chez ce dernier. Lorsqu’on a reçu un seul allèle muté, on est porteur sain. Ainsi, lorsque les deux parents sont porteurs sains, leur risque de concevoir un enfant souffrant de la maladie est de un sur quatre. Lorsqu’un couple comporte un porteur sain et un malade, le risque est de un sur deux. 

Les symptômes de la maladie sont variables et dépendent non seulement de l’âge, mais aussi de la sévérité de la drépanocytose. 

L’anémie est souvent le premier signe de la maladie. Elle se traduit par une pâleur et une fatigue chronique, parfois par une jaunisse (ictère). 

Un diagnostic aussi précoce que possible

Les progrès dans la prise en charge de la maladie ont permis d’accroître significativement l’espérance de vie moyenne des personnes atteintes de drépanocytose : elle est aujourd’hui de plus de 40 ans alors qu’elle était inférieure à 20 ans avant les années 1980. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le quotidien et l’espérance de vie des malades. Outre les progrès thérapeutiques, il apparaît que la précocité du diagnostic conditionne le pronostic des patients. 

Ce diagnostic est aujourd’hui réalisé en premier lieu à partir d’un simple échantillon de sang analysé par différentes méthodes (électrophorèse, isoélectrofocalisation ou chromatographie) aptes à distinguer l’hémoglobine S de l’hémoglobine normale et des autres variants de l’hémoglobine, sur la base de leurs différences physico-chimiques. Des tests rapides sont depuis peu disponibles : ils permettent d’obtenir un diagnostic en moins de 30 minutes et sans passer par un laboratoire. 

Des tests génétiques révélant la présence du gène muté responsable de la maladie sont utilisés pour résoudre certains cas plus complexes, ou lorsqu’un couple de porteurs souhaite un diagnostic prénatal au cours d’une grossesse.

Pour la plupart des patients, la prise en charge de la drépanocytose s’articule autour d’une prévention des complications et d’un suivi médical régulier. Plus cette prévention est précoce, plus elle permet de retarder la survenue et de réduire la fréquence des évènements de santé délétères. En conséquence, le dépistage néonatal constitue un outil indispensable.