Pour ses travaux scientifiques et son expertise dans l’Enseignement Supérieur, le CAMES, à travers son Conseil de l’ordre, a décidé de décorer ce mercredi 19 juillet 2017 le Béninois Dr Alain Capo Chichi au terme de la cérémonie de clôture des Comités consultatifs interafricains à la salle rouge du Palais des congrès. Cette distinction est désormais impossible. Et pour cause. Madame le ministre de l’enseignement supérieur, Marie Odile Attanasso en a décidé autrement. Elle a préféré « reporter » la distinction de Dr Alain Capo Chichi sous des prétextes qu’elle seule maitrise.
La décision de distinguer Dr Alain Capo Chichi a été prise en présence de feu Professeur Fulbert Amoussouga Géro, Membre du Conseil de l’Ordre du CAMES a été validée par le Conseil des Ministres de l’Enseignement Supérieur à laquelle le Ministre Marie Odile ATTANASSO a participé personnellement à YAOUNDE au Cameroun en mai 2017. Elle a d’ailleurs informé les récipiendaires par correspondance en date du 23 juin 2017 ( voir fac simule) . Mais contre toute attente, dans une correspondance en date du 12 juillet 2017 ( voir fac simule), madame le Ministre de l’Enseignement supérieur du Bénin notifie au récipiendaire le « report » de cette décoration au Bénin. Raison ‘’laconique’’ évoquée : « pour ne pas en ajouter à la confusion actuellement observée, l’absence de dialogue nous oblige à donner du temps à l’organisation de la remise de cette décoration au Bénin ». Madame le Ministre fait-telle allusion à la position de Dr Alain Capo Chichi dans l’organisation des examens nationaux en licence et master au Bénin ? Cette initiative est qualifiée de « contraire aux normes et discriminatoire » par la majorité des promoteurs d’établissements privées d’enseignement supérieur et les étudiants. Dans un post sur sa page facebook, Dr Alain Capo Chichi parle de tout sur le blocage de sa décoration. Toute chose qui intrigue l’artiste Kmal Radji qui rappelle à l’opinion publique l’un des services rendus par Dr Alain Capo Chichi au téléthon de l’UAC où Alain Capo Chichi a donné 50 millions de FCFA, des ordinateurs, des tables, des clés USB …Face à la situation, des voix s’élèvent et invitent le Chef de l’Etrat, Patrice Talon à corriger le « mauvais tir » de son ministre qui par cet acte apporte de l’eau au moulin des détracteurs du gouvernement de la Rupture ou du Nouveau départ qui a besoin de compétences pour réussir son programme d’actions ( 2016-2021).
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Pourquoi suis-je en danger pour ma liberté d’expression ? Pourquoi ma décoration a été reportée par la Ministre de l’Enseignement supérieur du Bénin ?
Je viens par la présente vous faire un résumé sommaire de la situation difficile et injuste que je vis actuellement.
En effet, comme vous le savez déjà, la Ministre de l’Enseignement Supérieur, Mme ATTANASSO Marie Odile a voulu faire une réforme dans le secteur privé de l’Enseignement Supérieur en lançant sans concertation et en violation des textes nationaux et sous régionaux, l’idée d’un examen national de Licence et de Master.
En ma qualité de Président de l’Association des Etablissements Privés de l’Enseignement Supérieur du Bénin , j’ai vainement tenté de la ramener à la raison en privé, avant de faire une émission télévisée tout en l’invitant au dialogue avec les promoteurs d’établissements privés.
C’est suite à la réplique à mon action publique que prise de colère, elle m’appela personnellement au téléphone pour me menacer.
Ensuite, elle envoya son Directeur des Etablissements Privés sur une radio, pour m’insulter de malpoli, de mal élevé et que mon établissement délivre des faux diplômes, qu’on ne sait pas comment j’ai eu mon Doctorat, ni comment je suis devenu Maître Assistant des Universités du CAMES.
Mieux, ils sont allés jusqu’à dire aussi que le CAMES dont je réclame avoir été Expert pour plusieurs travaux ne me connaît pas.
Face à cette calomnie, j’ai dû me résoudre à porter plainte en justice pour diffamation.
Par personne interposée, j’ai reçu d’autres menaces de sa part au point où j’ai dû élire domicile ailleurs, partir du Bénin dans la précipitation, abandonnant ma famille et mes enfants.
Dès lors, je me suis résolu à garder mon silence, car je sais que la vérité finira par prendre le dessus : le référentiel LMD étant international, n’importe quel Expert qui aime notre pays ne peut dire le contraire de ce que nous conseillons. D’ailleurs l’avis de Feu Professeur Géro AMOUSSOUGA sur cette réforme reste le même que celui que nous portons.
Par ailleurs, pour mes travaux scientifiques et mon expertise dans l’Enseignement Supérieur, le CAMES, à travers son Conseil de l’ordre, a décidé de me décorer. Cette décision a été prise en présence de feu Amoussouga Géro (à qui je rends hommage), Membre du Conseil de l’Ordre du CAMES et a été validée par le Conseil des Ministres de l’Enseignement Supérieur à laquelle la Ministre ATTANASSO a participé personnellement à YAOUNDE au Cameroun au mois de mai 2017
A titre de rappel, ma modeste personne a réalisé plusieurs travaux notamment :
Pour le Bénin :
– Audit des systèmes d’information des universités d’Abomey-Calavi et Parakou et j’ai conduit la réforme de l’inscription en ligne sur financement de la France et du Ministère de la Réforme Administrative.
Pour la Côte d’Ivoire
– J’ai conduit pour le compte du Ministère ivoirien de l’Enseignement Supérieur, l’étude pour la modernisation du système d’enseignement supérieur qui a donné naissance au Programme d’Appui à la Modernisation et la Réforme des Universités et Grandes écoles de Côte d’Ivoire sur financement de l’Agence Française pour le Développement (AFD).
Pour le CAMES, l’UEMOA et l’UNESCO
J’ai été dans une dizaine de pays africains pour finaliser plusieurs travaux notamment :
– L’Etat des lieux de la connectivité internet dans les institutions d’enseignement supérieur et de la recherche des pays membres de l’UEMOA dans le cadre du Programme d’appui à l’Enseignement Supérieur (PAES) sur financement de la Banque Africaine de Développement (BAD) ;
– L’Elaboration d’un référentiel de développement des systèmes d’informations des universités de l’espace UEMOA pour le compte du CAMES ;
– L’Etat des lieux des formations ouvertes et à distances (FOAD) dans l’espace UEMOA pour le compte du CAMES sur financement de l’UEMOA/UNESCO ;
– L’Elaboration d’un référentiel d’accréditation des formations ouvertes et à distance (FOAD) dans l’espace UEMOA pour le compte du CAMES ;
Pour le Conseil des Ministres du CAMES et le Conseil Consultatif Général du CAMES : j’ai dû donner de mon temps pour faire plusieurs séances de communications et j’ai reçu les félicitations du Secrétaire Général du CAMES, des Recteurs et des Ministres de l’Enseignement Supérieur du CAMES.
Tous ces travaux ont été conduits avec abnégation, professionnalisme et tous mes rapports ont été adoptés par les différentes instances.
Je ne saurais omettre de rappeler que j’ai aussi rédigé un ouvrage, qui a été lancé au Conseil des Ministres à Libreville : Quelle université pour quelle Afrique ? Cet ouvrage a mis en exergue les défis de l’enseignement supérieur africain à l’horizon 2050 et a proposé quelques pistes de solutions.
Au-delà de ces travaux d’expertise, j’ai longtemps œuvré pour l’éducation en Afrique à travers la création et la gestion d’établissements privés au Bénin depuis 1998 (20 ans déjà ) , au Burkina, Mali et Côte d’Ivoire avec un fort taux d’insertion professionnelle de mes 9 800 diplômés à qui j’ai souvent accordé des bourses d’études : plus de 20 bourses de Doctorat avec 3 docteurs ayant soutenu réellement leur Thèse de Doctorat en France ( Dr. DAMENOU Ermine qui a soutenu à Perpignan , Dr. Gilbert CAPO CHICHI qui a soutenu à l’Université de Lille, et Dr. Fleur Nadine NDJOCK qui a soutenu au CNAM..
De plus, j’ai créé plusieurs centaines d’emplois et mis en place un Incubateur à l’Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire) pour susciter plus de créativité et d’innovation chez les jeunes africains, tout en œuvrant pour une recherche de qualité. J’ai mis en place une Usine d’assemblage d’ordinateurs dans le Village des Technologies et de la Communication de Bassam en Côte d’Ivoire pour diffuser l’innovation en Afrique au moment où la plupart des chercheurs africains s’arrêtent juste à l’étape de la création ou de l’invention, sans jamais diffuser leurs produits.
En outre, mes travaux scientifiques m’ont donné l’occasion d’être l’un des premiers promoteurs d’établissement privé à être inscrit sur les listes d’aptitudes du CAMES en tant que Maître Assistant des universités du CAMES en Génie Informatique, après avoir brillamment soutenu une thèse en cotutelle à l’Université Paris 8 en France et à l’Université de Montréal au CANADA. Une thèse qui a été publiée en France.
En sus, j’ai communiqué dans plusieurs colloques internationaux, participé à l’organisation de plusieurs colloques scientifiques, écrit plusieurs articles et publié 6 ouvrages. Aussi ai-je obtenu un Brevet à l’OAPI. Ce qui m’a d’ailleurs valu d’être admis comme Membre associé de la Chaire UNESCO sur les pratiques émergentes en TIC de l’Université de Bordeaux.
Je ne réclame pas ma décoration, mais je crois qu’au regard de mon parcours, je ne mérite pas la calomnie, le dénigrement dont je suis victime actuellement dans mon propre pays.
Loin de tomber dans l’autosatisfaction, toutes mes distinctions antérieures (Elu parmi les 10 jeunes entrepreneurs les plus remarquables au monde en 2005, Meilleur jeune entrepreneur de la CEDEAO en 2010) ont été pour moi, une obligation à mieux faire et me féliciter pour ces travaux permettrait d’inciter d’autres jeunes à se battre pour notre continent, à l’heure où ses talents préfèrent servir à l’Occident dans des conditions plus favorables.
J’ai refusé le chantage qu’on a voulu me faire pour troquer ma décoration contre l’acceptation d’une réforme mal conçue et mal exécutée.
Je crois que le fait de développer un avis contraire dans le milieu universitaire où on devrait promouvoir la théorie de réfutation de Popper (une base fondamentale à avoir pour tout chercheur), est plus qu’honorable.
Faites de moi donc votre Galilée : je l’accepte avec honneur et dignité.
Je dirai toujours aux jeunes que le diplôme est important mais le savoir-faire l’est davantage.
Ne fuyons pas l’Afrique malgré les difficultés, les coups bas, les règlements de compte et la misère ambiante : c’est le continent d’avenir.
Travaillons sans trahir nos convictions : nos actes parleront en notre absence…
J’ai dit.
Dr ALAIN CAPO CHICHI
Kmal s’indigne et rappelle le don de 50 millions de Capo Chichi au téléthon de l’UAC
« ALAIN CAPO CHICHI un autre fou dont le seul péché est d’être béninois », dit-il
Sur sa page facebook, l’artiste Kmal Radji est amer. Il s’indigne contre la décision de la ministre Attanasso. Il rappelle les prouesses de Dr Alain Capo Chichi, les 50 millions de FCFA. des ordinateurs, des tables, des clés USB …offerts à l’UAC au téléthon organisé sur l’Ortb. Lisez plutôt.
« S’il faut classer des modèles de réussite au BENIN, et s’il faut donner du respect à des hommes, ALAIN Capo Chichi est sans doute dans le top 10. Pour moi.
Si on doit comparer ALAIN Capo Chichi à certains petits d’esprits, des chômeurs de la république qu’on appelle « POLITICIEN » et pour d’autres qui ont hérité du travail de leur père, je dirai qu’il est loin, trop loin de ces petits hommes qui n’arrivent pas au sous-sol de ce self Made Men.
Des gens m’ont parlé ces jours-ci de respect. Parlons-en ! Voilà quelqu’un qui mérite du respect. Parce qu’il a bâti avec abnégation, détermination, travail, discipline, un empire africain pour donner de la valeur à l’innovation, mieux éduquer.
Vous connaissez tous Institut Cerco, Sikécodji mais comme nous sommes habités par l’essence de l’hypocrisie au BENIN, fruit d’un virus que le colon a transmis à notre incapacité, laissons les autres en être fier.
J’ai vu ces jours-ci sur son compte facebook quelque chose que je qualifie de honteux, mais dans un pays d’ignorant ambulant, la honte n’existe pas.
Le pauvre il faisait une longue liste de toutes ses compétences, afin qu’on lui reconnaisse son mérite et sa place. Mon ami Richard Flash dirait « A KA BESOIN AN ».
On a vu des blancs être décorés sans cesse ici.
Du haut de tous ce que cet entrepreneur à bâti, une ministre qui n’a rien d’autre que le privilège d’être un fonctionnaire de l’état, lui refuse une petite décoration, c’est-à-dire un mérite.
Si les jeunes premiers de ce pays n’ont pas le mérite qui leur revient, qu’en sera-t-il des autres à venir ?
Mais cela ne choque personne, parce que nous avons refusé d’être nous-mêmes. Nous avons refusé cela et c’est devenu une habitude de ne plus être nous-mêmes. Nous sommes un échec ! À l’unisson nous ne représentons rien ! C’est un fait !
Je vais vous raconter une petite histoire.
Un jour STEEVE FACIA m’appelle.
– Kmal il y a un téléthon à la télé. Il nous faut récolter de l’argent pour l’université d’Abomey Calavi. J’ai besoin de toi en tant qu’artiste pour participer à l’émission à la télé et pour mobiliser des fonds. C’est quelque chose de volontaire.
– Ok champion.
Le jour de l’émission j’étais à la télé Sur ORTB. Avec l’extraordinaire talent de steeve, des millions ont été récoltés ce jour.
Mais quelque chose m’a marqué. Le jour-là YAYI BONI l’ancien président avait appelé pour donner 10 millions, les petits politiciens aussi ont fait le malin. C’était en direct on annonçait les chiffres.
Lorsque ALAIN CAPO CHICHI a appelé, tenez-vous bien ! Il a donné 50 millions de FCFA. Des ordinateurs, des tables, des clés USB …
Le jour là il n’y a pas eu de donation plus grand.
J’ai compris que le BENIN a intérêt à produire de jeunes entrepreneurs patriote. Qui agissent et qui ont les moyens d’êtres des bâtisseurs.
Il n’y a pas eu de l’argent de la volaille, ni du coton, ni de ces pauvres hommes d’esprits qui ont volé ce pays depuis 1960.
Qu’on me parle encore de respect et que je retrouve cette personne pour lui dire que je viens de GBÉGAMEY.
Ce n’est pas comme dans vos quartiers, où ces gamins fils de riches quand ils veulent parler rêvent de la violence mais je vous le dis ceux qui viennent de la rue, peuvent vous expliquer le respect. C’est quelque chose. »
Kmal RADJI