Donald Trump aurait une nouvelle fois échappé à la mort

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Donald Trump aurait une nouvelle fois échappé à la mort. La justice américaine annonce avoir déjoué un projet d’assassinat qui aurait été commandité par l’Iran. Ce que Téhéran dément formellement. Dans le viseur des États-Unis, un Afghan de 51 ans, devenu un agent du régime des mollahs.

Farhad Shakeri, un Afghan de 51 ans résidant en Iran après avoir purgé quatorze ans en prison aux États-Unis pour braquage, est accusé d’avoir recruté des criminels de droit commun pour le compte des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, selon des documents judiciaires.

« Grave menace »

Et ce réseau de criminels aurait eu notamment pour but d’assassiner le président élu Donald Trump. Pour Merrick Garland, le ministre de la Justice des États-Unis, « peu d’acteurs dans le monde représentent une aussi grave menace pour la sécurité nationale que l’Iran ». Le FBI assure donc que Farhad Shakeri aurait reçu l’instruction des Gardiens de la révolution de faire surveiller et – à terme – d’assassiner le milliardaire républicain en représailles à la mort du général Qassem Soleimani, tué en 2020 sur le sol iranien dans une frappe de drone ordonnée par Donald Trump.

Allégations « totalement infondées »

Téhéran qualifie, ce samedi 9 novembre, ces allégations de « totalement infondées ». Toujours dans cette affaire d’assassinat, une journaliste irano-américaine aurait également été visée. Vendredi 8 novembre, sur les réseaux sociaux, la dissidente Masih Alinejad assure avoir été informée – il y a quelques mois –  par les services secrets américains d’une « menace imminente » la visant. Farhad Shakeri aurait promis 100 000 dollars à deux hommes pour mettre fin aux jours de cette activiste. Et, de fait, deux résidents de la ville de New-York ont été arrêtés, jeudi 7 novembre, pour avoir planifié son assassinat.