Samedi dernier, sur le plateau Tour de Contrôle de la télévision locale Golfe TV où il a été reçu, le professeur titulaire en sociologue, Dodji Amouzouvi, a abordé sans langue de bois les différents contours et apporté la lumière sur les zones d’ombre des réformes annoncées dans le supérieur.
Éviter l’immobilisme, éviter que l’Enseignement supérieur disparaisse, telles sont les préoccupations majeures des acteurs universitaires, et si le Chef de l’Etat a vu juste en voulant instaurer une réforme dans cette catégorie de l’enseignement, pour le directeur du LARRED, c’est le bon moment, car la menace qui plane est à prendre au sérieux. « C’est une exigence nationale, normale et naturelle dans la vie de toute institution sociale. Il y a nécessité de mutation, de transformation. Toute institution qui ne s’adapte pas aux défis nouveaux, qui ne se reforme pas, est vouée à l’immobilisme et disparaît absolument », a déclaré Dodji Amouzouvi.
Pour une université qui a fêté cinquante années d’existence, il était temps de penser à un nouveau mode de fonctionnement et une approche nouvelle qui cadre avec les exigences actuelles du système éducatif.
« il y a nécessité de réformer aujourd’hui. Notre université a fêté ses 50 ans l’année dernière. Il n’est pas imaginable que les réalités et le contexte de il y a un demi siècle soient les mêmes aujourd’hui. Il s’impose donc à nous de nous réformer et de réformer l’Enseignement supérieur », a poursuivi le sociologue.
S.E.