A l’instar de tous les citoyens béninois, le Président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Joseph DJOGBENOU a accompli son devoir civique au complexe scolaire Sikè sud de Cotonou. Il sonnait 10h50.
Dans ce bureau de vote du 7eme arrondissement de Cotonou, le scrutin se déroulait dans la tranquillité. Juste après avoir glissé son bulletin dans l’urne, le Président Joseph DJOGBENOU s’est prêté aux questions de la Presse. Nous y reviendrons.
Le Président s’est rendu ensuite au siège de la commission béninoise des droits de l’homme pour visiter la salle de situation électorale. Il a été accueilli par Clément Capo chichi et Prince Agbodjan.
Impressions du Président de la Cour après son vote
« Ce sont des impressions de satisfaction. Il faut saluer celles et ceux qui ont contribué à faire en sorte que le rendez-vous démocratique puisse se tenir. Il faut saluer chacune et chacun de nos concitoyens qui ont déjà accompli leur devoir de vote. Et celles et ceux qui s’apprêtent à l’accomplir. Chacun sait que les Béninoises et les Béninois sont des professionnels de la démocratie. Personne, en vérité, ne doute de ce que l’élection du Président de la République aura effectivement lieu. Nous constatons partout où nous passons qu’elle a lieu dans la paix. C’est vrai qu’il y a des manifestations qui sont fort regrettables. Mais le plus important, c’est la tenue de l’élection, c’est la dévolution du pouvoir par les voies démocratiques, par la voie des urnes. Je tiens à féliciter encore une fois les organisateurs et les citoyens. C’est le message traditionnel, classique. Le pouvoir, c’est par les urnes, le vrai débat démocratique se conclut par les urnes et non pas par la force et non pas la violence. Nous sommes en train de construire une tradition, nous sommes génétiquement, démocratiquement constitués. On ne peut pas faire autrement et il est heureux que ce rendez-vous puisse se tenir ».
Question du journaliste : Traditionnellement la cour constitutionnelle envoie sur le terrain les observateurs. Cette, il y en n’a pas. Pourquoi ?
« Quand on change le rythme d’un tam-tam, les pas de danse aussi changent. Nous avons des circonstances exceptionnelles notamment la pandémie au covid 19. Nous avons donc considéré que cette mission pouvait être assurée et assumée autrement. Nous sommes nous-mêmes sur le terrain. C’est vrai, la stratégie a changé mais c’est tout aussi vrai que la mission sera assurée. La Cour constitutionnelle veille à la régularité de l’élection du Président de la République, elle exercera cette mission dans sa plénitude »
A.C.C.