Lutte contre la cherté de la vie au Bénin : Distel Amoussou fait quatre importantes propositions

Economie & Tech

Au Bénin, les prix des produits de première nécessité continuent de s’envoler. Si des gouvernants prennent des décisions pour juguler la situation, comme au Burkina et au Togo où les populations vivent dans un régime de contrôle strict et d’encadrement des prix, au Bénin, le gouvernement a pris des mesures… Toutefois, il y a d’importantes mesures à prendre encore. Dans un document publié sur les réseaux sociaux, Distel Amoussou appelle à des solutions concrètes pour non seulement opérer des ventes au niveau des villes à des prix inférieures mais aussi à initier une police municipale des économies agricoles. « L’Etat n’ayant pas vocation à faire du commerce », rappelle le consultant politique. Il fait quatre importantes propositions.

 

Lire ci-dessous lesdites propositions

La première solution, indique Distel Amoussou, c’est l’identification de quelques opérateurs économiques. Pourquoi faire? Voici les propositions du consultant  politique et expert en communication.

1- Identifier quelques opérateurs économiques partenaires du Gouvernement qui vont constituer un stock et opérer des ventes au niveau des principales villes à des prix inférieurs aux  prix pratiqués en vue de casser les prix.

Les pays comme le Burkina et le Togo vivent dans un régime de contrôle strict et d’encadrement des prix ce qu’on ne peut pas faire dans notre contexte.

2- Il faut jouer à un partenariat avec des opérateurs économiques qui vont constituer des stocks et casser les prix.

3- Identifier par Commune, les gros producteurs et surveiller les transactions des intermédiaires ; un genre de « POLICE MUNICIPALE DES ÉCONOMIES AGRICOLES » au niveau de chaque Commune

4- Etablir au niveau des Communes, une connexion entre les gros producteurs, les maires et les leaders d’opinion pour encadrer les prix.

 

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