(« Il travaille pour l’accomplissement de la prophétie qui fait de lui Président du Bénin après Patrice Talon», dit-il)
« Notre courage d’avancer provient de notre foi en Dieu ». disait Daniel Edah il y a quelques jours. Dimanche 26 mai 2024 sur l’émission « entretien du dimanche sur Eden TV », le candidat à l’élection présidentielle de 2016 ne faiblit pas dans sa foi en Dieu. «Dieu a le dernier mot…», a-t-il déclaré suite à la question de notre confrère Donklam Abalo au sujet du nouveau code électoral promulgué par le chef de l’Etat et qui visiblement écarte l’ancien fonctionnaire international des élections générales de 2026.
« La gouvernance actuelle et les perspectives ». C’est le thème de l’entretien du dimanche sur Eden Tv ce dimanche. Avec foi et abnégation, il travaille pour l’accomplissement de la prophétie qui fait de lui Président du Bénin après Patrice TALON. C’est un Daniel EDAH très en verve qui répond ce dimanche aux questions de Dônklam ABALO sur Eden TV et Diaspora FM
Daniel Edah a publié récemment un livre. Qu’est-ce que vous voulez faire que personne n’a jamais fait au Bénin ? A cette préoccupation de Donklam Aballo, Daniel Edah répond avec sérénité. « Nous le ferons, c’est le manifeste de la vision du Bénin économiquement prospère et socialement stable dans une Afrique intégrée et en plein essor », dit-il. « Nous le ferons, c’est plus qu’un cri de ralliement, c’est une promesse », clarifie Daniel Edah qui fait savoir que c’est une manière de partager avec le peuple la vision qu’il prône depuis plus de dix ans. L’heure a donc sonné de transcrire la vision dans un document que nos compatriotes peuvent lire. Nous le ferons c’est la promesse faite aux Bénin qu’après tout ce que nous avons connu, et que nous connaissons en ce moment, le Bénin va entrer dans une nouvelle ère de gouvernance inclusive sur fond de vision. Il souhaite que tous les acteurs politiques commencent par proposer à nos compatriotes leur vision afin qu’il y ait une confrontation desdites visions. Parlant de sa vision « Nous le ferons », il invite les Béninois du nord au sud, de l’est à l’ouest et ceux de la diaspora à s’associer à lui pour qu’ensemble nous relevons notre pays et créons les conditions pour une gouvernance inclusive que nos compatriotes attendent.
Aux compatriotes qui souffrent et désespèrent malgré huit années de promesse de rupture, Daniel Edah leur dit que la souffrance est en train d’arriver à son terme et la limite c’est 2026. Nous le ferons regroupe des mouvements politiques, des associations, des personnalités politiques, des citoyens engagés de l’intérieur comme de la diaspora qui disent que le moment est venu pour le Bénin de s’engager dans une gouvernance inclusive sur fond de réconciliation et de rassemblement ; des gens qui disent qu’il faudrait qu’on mette fin aux guéguerre entre l’ancien président Boni Yayi et le président Patrice Talon ; des gens qui disent que le moment est venu d’œuvrer à la restauration de tous les anciens présidents afin de profiter de leur potentiel pour le développement de notre pays ; des gens qui disent que le moment est venu pour nos compatriotes qui sont forcés de rester à l’étranger parce que confrontés à des problèmes avec la justice : nos compatriote qui sont aujourd’hui en prison et qui jugent que les sentences à eux infligées ne sont pas justes, que tous ces gens puissent retrouver une justice sans soupçon.
Daniel Edah dit être opposé aux système politiques qui nous ont gouverné depuis plus de 30 ans. « « Mon opposition n’est pas une opposition circonstanciée, une opposition à un individu, c’st l’opposition à un système. Le peuple veut une alternative. « C’est nous l’alternative », indique Daniel Edah qui se trouve dans la peau de visionnaire. La fin des souffrances arrive en 2026, dit-il.
Parlant des élections générales en 2026, un code électoral a été promulgué et « Le temps est l’autre nom de Dieu, ce qui est valable hier peut ne plus l’être aujourd’hui et ce qui est valable en ce moment peut cesser de l’être ce soir. Dieu a le dernier mot », dit-il. C’est Dieu qui établit les autorités.
Daniel Edah, la prophétie de novembre 2016 et les élections générales de 2026
« Parlant de prophétie me concernant, j’ai entendu beaucoup de gens railler, se moquer mais je voudrais leur dire ceci : les moqueries et les railleries ne m’amèneront pas moi à renoncer à ma foi et à ne plus croire en ce que Dieu a dit pour le bonheur de notre pays. Il ne s’agit pas de Daniel Edah, il ne s’agit pas d’un mérite mais d’une grâce pour notre pays et le jour où cette grâce va se matérialiser, tous les Béninois seront heureux ». Moi je réponds à un appel qui dit que nous sommes le prochain président de la république du Bénin après Patrice Talon. Si entre temps, il y a un autre président en dehors de Patrice Talon qui soit intervenu depuis le 6 novembre 2016, que cette prophétie a été donnée, eh bien la prophétie est fausse, mais s’il n’y a pas un autre 2026 est l’occasion de savoir si Dieu continue de parler. N’allons pas sur un terrain que nous ne maitrisons pas ».
« Vous y croyez malgré ce code-là qui dit que ce sont les partis politiques qui doivent présenter des candidats a l’élection présidentielle et qu’il faut un certain nombre de parrains ? Comment vous pouvez y arriver », réplique Donklam Abalo. A Daniel Edah de répondre : « Les lois sont faites par les hommes et pour les hommes. Vous parlez des partis politiques, qu’est ce que vous savez de mes relations avec les partis politiques. Nous parlons de ‘’Nous le ferons’’. Et ‘’Nous le ferons’’ est une alliance de mouvements politiques, d’associations, de personnalités politiques, de citoyens engagés de l’intérieur comme de la diaspora qui se mettent ensemble et qui entrent en partenariat avec les partis politiques pour aller à la conquête du pouvoir. Nous irons aux communales, aux législatives pour conquérir le pouvoir et le redonner au peuple.
Daniel Edah se dit respectueux des partis politiques qui ont réussi à se faire enregistrer sous la nouvelle loi. « Nous sommes déterminés à capitaliser leurs expériences et tout ce qu’ils ont déjà amassés, nous allons travailler avec et ensemble avec ces partis qui adhèrent à la nécessité de finir avec toute gouvernance de vengeance ou tout gouvernance de représailles, à partir de 2026, ces partis politiques qui adhèrent à la nécessité d’instaurer au Bénin la gouvernance inclusive se retrouvent autour de la même table pour faire avancer notre pays, le Bénin ». Donnons-nous ensemble et il fera beau, conclut-il.
A.C.C.
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