Au Bénin, 42 jeunes sont jugés depuis ce 26 avril, sur les violences lors de la présidentielle de 2021. Parmi eux, un étudiant en Master de Sociologie et un mécanicien risquent respectivement 5 ans et 10 ans de prison ferme.
Les accusés sont repartis dans 6 dossiers. Les deux premiers déjà écoutés par la Cour, sont poursuivis pour « incitation à la commission des actes terroristes », rapporte bip radio. A la barre, ils ont plaidé non coupables, ajoute le média. L’étudiant déclare avoir participé à des marches pacifiques et rien d’autre. Quant au mécanicien, il a reconnu avoir dégonflé des pneus lors des manifestations à Savè au centre du pays. Toutefois, il nie toutes ses propres déclarations faites lors de l’enquête préliminaires.
Le premier substitut du procureur a requis 10 ans de prison ferme et 20 millions d’amende contre le mécanicien. Il demande au juge de condamner l’étudiant à 5 ans de prison ferme et 25 millions d’amende.
Le verdict sera connu le 3 mai prochain.
Ils sont 42 détenus à comparaître devant la criet ce vendredi. Ils sont poursuivis pendant la période électorale de 2021 pour « atteinte à l’exercice du droit électoral, non dénonciation d’activités de nature à nuire à La Défense nationale, trafic de munitions, incitation à la commission d’actes terroristes, attroupement interdit ».
Leur arrestation était intervenue suite à de vives tensions à l’approche de l’élection présidentielle de 2021. Dans plusieurs villes, des incidents avaient éclaté. Des manifestants ont notamment brûlé des biens appartenant à des personnalités affiliées au pouvoir et bloqué des routes. Ils seront fixés sur leur sort aujourd’hui.
E.A.T. & F.K.
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