Le collectif des détenus de la prison civile d’Akpro-Missérété représenté par Lambert Adounon et Basile Mahoukpé adresse une lettre aux sages de la Cour constitutionnelle. Dans cette correspondance ; ils déplorent leurs conditions de détention.
Dans le recours transmis à la Cour, collectif des détenus de la prison civile d’Akpro-Missérété sollicite de la Haute juridiction son arbitrage.
Selon la loi fondamentale de l’État béninois, la personne humaine est sacrée et inviolable. C’est en fonction de cette disposition légale que les détenus de la prison civile d’Akpro-Missérété ont saisi la Cour pour dénoncer leurs conditions de vie. Par recours N° 2082/364/Rec-21 enregistré le 24 novembre 2021, ils plaident pour une intervention de la Cour en leur faveur.
Par ailleurs, dans la programmation des audiences inscrites au rôle pour le compte du jeudi 14 avril, il y a celui du collectif des détenus de la prison civile d’Akpo- Missérété qui se plaint des conditions dans lesquelles ils sont détenus.
Selon les autorités béninoises, les conditions des détenus ne sont pas aussi dégradantes comme ils le font croire. La suite à donner par la Cour est attendue.
Josias A. A.