(Le président Talon appelé au secours, le DGPR Yaya Soumaïla invité à redorer le blason de sa troupe)
Au Bénin, le département du Couffo qui a vu naitre le pourfendeur du vol, sa majesté Lokonon, vit à nouveau des moments sombres de son histoire. L’insécurité revient au galop. Dans plusieurs localités, le vol, les braquages et les cambriolages sont devenus fréquents. La commune de Toviklin bat le record.
Sous la rupture, d’énormes efforts sont faits pour la sécurité des personnes et des biens. Récemment, les forces de sécurité ont mené plusieurs opérations pour déloger des ghettos. Toutefois, dans le Couffo, la quiétude de la population est menacée. Selon nos informations, il ne se passe pas cette semaine où dans ce département, la population n’enregistre des cas de vol et de cambriolage.
En effet, dans certaines localités du Couffo, des hors la loi défoncent plusieurs portes et emportent des biens dans plusieurs maisons, sous le regard impuissant des populations.
Sur certaines routes, les propriétaires sont dépossédés de leurs motos et autres biens tandis que des pauvres dames subissent la loi des malfrats quand elles vont au marché. Les populations se rappellent du colonel Dévi aujourd’hui roi Lokonon qui a été obligé, avec ses équipes, de les sauver des mains des hors la loi qui faisaient régner leur diktat dans le Couffo. Elles sont même sous la hantise de ce phénomène.
C’est pourquoi les populations crient leur ras-le-bol et appellent au secours le chef de l’Etat, Patrice Talon, et le Directeur Général de la Police Républicaine, Yaya Soumaïla, afin que les forces de sécurité mettent hors d’état de nuire ces personnes de mauvaise foi qui mettent à mal la quiétude de la population.
«Trop c’est trop svp, venez nous sauver. Toutes les nuits ici à Toviklin, c’est des cambriolages dans les maisons. Nos portes sont défoncées et nous ne savons à qui nous confier. Nous ne sommes plus en sécurité », confie une des victimes.
Les populations du Couffo comptent sur la volonté manifeste du chef de l’Etat ; Patrice Talon, notamment la population de Toviklin qui semble être délaissée et abandonnée à son propre sort par les forces de sécurité publique qui sont censées assurer la sécurité et de ses biens.
A.C.C.
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