Les membres du gouvernement et les centrales et confédérations syndicales à la reprise des négociations ce jeudi, à l’infosec de Cotonou n’ont pas pu trouver encore en réalité un terrain d’entente, même s’il y a eu d’avancées notables sur plusieurs points entre autres le statut particulier des enseignants.
A en croire, le ministre d’Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané, en ce qui concerne le statut particulier des enseignants, le gouvernement a décidé de signer six arrêtés aussi bien au niveau de l’enseignement primaire que secondaire.
Le ministre Abdoulaye Bio Tchané a déclaré que le gouvernement a procédé au décaissement d’une somme de 1 milliard de F Cfa cette année et 1.5 milliard de F Cfa l’année prochaine avant de préciser que des mesures de payement des enseignants vacataires sont aussi prises en compte.
Il a indiqué que des accords ont été trouvés quant aux crises qui secouent l’enseignement supérieur, le secteur de la santé, de la justice de l’économie numérique, de l’agriculture et des infrastructures et des transports.
Les conclusions issues des discussions, ajoute-t-il, seront axées dans un document de « relevé de conclusion » qui sera signé par les deux parties.
Par contre le secrétaire général de la CSTB, Kassa Mampo a estimé que cette rencontre est un dilatoire. Pour lui, la suspension de la grève est une manière de se réorganiser pour exiger la satisfaction des combats.
Le secrétaire général de la COSI-Bénin Noël Chadaré, s’inscrivant dans la même logique que son collègue Kassa Mampo, a fait comprendre qu’il n’y a rien de concret dans les discussions soulignant que le gouvernement est resté ferme sur sa position et pour une vraie sortie de crise, il va falloir organiser des rencontres extraordinaires.