Une enquête policière a été ouverte suite à l’agression dont a été victime le président de l’Ong Alcrer Martin Assogba, lundi soir, alors qu’il se rendait à son domicile à Houèdo dans la commune d’Abomey-Calavi.
La vie de la victime est hors de danger, selon les médecins. Après la radiographie qui a permis de situer les endroits où les balles l’ont atteint, lundi soir, à l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi, il a été évacué au Cnhu pour subir une opération chirurgicale.
Accompagné de quelques membres du gouvernement dont le ministre de la sécurité, le ministre d’Etat François Abiola est allé au chevet de la victime, sur instruction du Chef de l’Etat qui suit la situation depuis l’Afrique du sud où il s’est rendu lundi à l’occasion des funérailles de Mandela. « Nous sommes venus, sur instruction du Chef de l’Etat pour le voir, et rassurer la population », a affirmé à la presse le ministre d’Etat, François Abiola. Il a invité le peuple béninois à prier pour Martin Assogba. Il a aussi invité les populations à ne pas trop s’aventurer dans les supputations. « La police est à pied d’œuvre », souligne-t-il.
En effet, après ce forfait, la, police a ouvert une enquête qui progresse, selon le Directeur général de la police nationale, Louis-Philippe Houndégnon. Selon le Dgpn, Martin Assogba aime le développement de son pays, de Houèdo. Son agression pourrait y avoir sa source. C’est la première piste de la police aussitôt après l’agression. C’est ainsi que sept de ses présumés agresseurs ont été arrêtés, apprend-on de source policière. Ils seront présentés bientôt devant le procureur. Par ailleurs, le gouvernement a décidé de faire voyager Martin Assogba pour un bilan de santé en France. Ce sera pour bientôt.
Martin Assogba serait tombé dans une embuscade tendue par des gens encore non identifiés au moment où il se rendait chez lui à Houèdo, cité dortoir située à environ 12 Km d’Abomey-Calavi-Centre. Selon le récit du chauffeur de Martin Assogba sorti indemne de l’attaque, des hommes suivaient le véhicule à moto. Ils ont forcé le passage, obligeant le conducteur du véhicule à accélérer. Et c’est en ce moment précis que les malfaiteurs auraient ouvert le feu sur le véhicule et les occupants.