Ils sont déterminés à aller au bout de la grève pour avoir satisfaction à leurs revendications. Les défalcations sur salaire pour fait de grève, la menace de radiation brandit par le gouvernement, n’émousse pas l’ardeur des grévistes. Le gouvernement, quant à lui ne fait pas marche arrière et entend appliquer la loi.
Dans le secteur de l’enseignement primaire et secondaire, des assemblées générales ont été organisées par département. A l’issue de ces assemblées générales, les grévistes ont décidé de durcir le mouvement de grève. A Bohicon et à Djougou par exemple, les enseignants sont restés unanimes sur le fait que les défalcations et la menace de radiation ne peuvent en aucun cas les détourner de l’essentiel.
Dans les autres secteurs comme la justice et la santé, le discours est le même. Les agents de la justice et de la santé renouent avec la grève. Ils estiment que « C’est le moment plus que jamais d’en découdre avec la stratégie de diversion du gouvernement ». C’est dans cette ambiance que le ministre des enseignements secondaires de la formation technique et professionnelle Mahugnon Kakpo vient de sortir un communiqué.
Les dispositions de la loi 2001 portant exercice du droit de grève ne sont pas respectées, soulignent le Professeur Kakpo Mahugnon. Il invite les enseignants de son secteur à reprendre les cours à cette reprise des congés. Tout enseignant qui ne va pas reprendre les cours sera considéré comme en situation d’abandon et s’exposera aux déconvenues », souligne le communiqué.