Education dans les Zou-Collines et le Mono-Couffo : Des actions fortes du gouvernement dans les trois ordres de l’enseignement 

Société
Au Bénin, les trois ordres de l’ enseignement ont connu un changement majeur depuis  l’arrivée du gouvernement du président Patrice Talon au pouvoir au Bénin en général et dans les départements du Zou-Collines et du Mono -Couffo, en particulier.. Tout ceci a été possible, grâce aux réformes de la Rupture.
Le gouvernement de la rupture a marqué les esprits pour ce qui est des trois ordres de l’enseignement dans les départements du Zou-Collines et du Mono -Couffo. 
Depuis 2016, il fait et continue de marquer les béninois de part ses actions déclinées à travers le PAG. 
En effet, au niveau des enseignements primaire, le gouvernement s’est engagé dans la construction et l’équipement des salles de classes et infrastructures administratives au primaire et maternel. Ceci a permis le désengorgement des salles de classes. Aujourd’hui, les écoliers et élèves sont bien disposés. On n’observe plus d’effectif pléthorique. 
Autre réussite, sous le gouvernement Talon, les écoliers et élèves sont maintenus à l’école grâce au programme de cantine scolaire.  Sous le gouvernement défunt, 800 millions de FCFa étaient réservés pour ce programme avant l’arrivée du président Patrice Talon en  2016. Le gouvernement de la rupture a revu ce coût à la hausse.  De 800 millions , il est passé à 28 milliards de FCFA avec un taux de 80% au plan national. 
Le programme des cantines scolaires tient à cœur au gouvernement  du président Patrice Talon. Le gouvernement a jugé indispensable de décaisser 29.113.432.0000fcfa sur fonds propres pour le compte du budget de 2025. Il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Ce programme couvrira 100% des écoles publiques en 2026, informe le gouvernement.
En effet, le programme de cantine scolaire va couvrir 1,3 millions d’écoliers  sans oublier des emplois que ceci va générer pour plus de 20.000 femmes de ménages.

Quid de l’enseignement secondaire

Dans l’enseignement secondaire, la construction et l’équipement des salles de classe , laboratoire et bibliothèques dans les collèges ne sont plus à démontrer. Préoccupé par le développement de l’enseignement technique de la formation  et de l’insertion professionnelle, le gouvernement  a envisagé la construction de six (06) lycées scientifiques et deux écoles normales. 
Par ailleurs, la gratuité des frais de scolarité pour les filles au secondaire est à mettre à l’actif du gouvernement de la rupture. Aujourd’hui, cette réforme est perceptible dans 20 communes du Bénin. L’objectif est de permettre au Bénin de disposer de plusieurs lycées techniques agricoles modernes et des écoles de référence dans les domaines de l’énergie, du numérique, des bâtiments et autres.

Dans le département du Mono-Couffo, ces lycées seront construits à Djakotomey, Klouékanmè et  Lalo. Selon le directeur général du budget, récemment lors d’une conférence de presse sur la loi des finances 2025, le gouvernement est dans une démarche de la mobilisation des fonds.  » Ces fonds sont mobilisés à travers les accords de partenariats chaque année », a dit Rodrigue Chaou. Pour lui, l’année 2025 ne suffira  pas pour construire ces lycées. Mais il est prévu une marge dans le budget qui avoisine 400 milliards. Il est à noter que parmi les 20 LTA, 6 seront des écoles des métiers agricoles ayant pour vocation la formation jusqu’au niveau DTSM, accueillant les titulaires du DTM pour les former pendant deux ans au DTSM.

Les LTA vont former dans 12 domaines tels que : Productions céréalières et légumineuses ; Horticulture vivrière et ornementale ; Arboriculture fruitière forestière et produits non ligneux ; Production de plantes à fibres et textiles ; Production de plantes oléagineuses ; Production de racines et tubercules ; Aviculture, cuniculture et autres élevages non conventionnels ; Elevage bovins et petits ruminants ; Elevage porcins ; Production halieutique ; Conservation et transformation des produits agricoles ; Maintenance des matériels et machines agricoles.
A ces actions du gouvernement  s’ajoute le renforcement de la qualité des enseignants au primaire. Dans le but de renforcer les cours dans les collèges publics , le gouvernement a opté pour le recrutement des Aspirants au métier d’enseignant (Ame).  Dans le budget de 2025, des mesures sont prises pour soutenir 31.270 aspirants au métier d’enseignant ( Ame), ainsi que la prise en charge des cotisations de retraite de 3100 agents confrontés à des situations de précarité. Outre ceci, le financement des enseignements primaire et secondaire reste une priorité avec des dépenses annuelles de 9 milliards de FCFA pour la prise en charge des frais de scolarité des enfants.

Plusieurs actions dans le Supérieur

Sous ce gouvernement des classes numériques ont vu le jour offrant ainsi des environnements d’apprentissage interactifs et dynamique et réduisant les contraintes géographiques. Appui à la recherche scientifique et l’innovation au Bénin, voilà un autre que le gouvernement du président Patrice Talon a révélé. Il a d’ abord misé sur l’innovation à travers la création de Sèmè City afin de servir de catalyseur pour faire entrer le Bénin dans le top 100 de l’indice mondial de l’innovation d’ici 2030. 
A cela s’ajoute la construction de l’équipement des centres universitaires et infrastructures sociales sans oublier la création du centre d’excellence d’Afrique pour le développement.
Pour la création du centre d’excellence d’Afrique pour le développement, le.Bénin a obtenu de la Banque Mondiale et de l’Agence Française de Développement, un financement pour la réalisation de trois centres d’excellence d’Afrique sur les campus de l’Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques à Dangbo, de l’Institut national de l’Eau et de l’Ecole polytechnique à Abomey-Calavi. Ceux-ci font partie des 53 centres d’excellence au sud du Sahara répartis dans onze pays africains et sont dédiés respectivement aux filières suivantes : Sciences, Mathématiques, Informatique et Application, Eau et Assainissement, Ingénierie, Energie, Infrastructures de Transport et Environnement.
La construction du centre d’excellence d’Afrique pour le développement vise à doter les universités où ils sont implantés d’un cadre adéquat pour la formation d’éminents cadres, chercheurs et doctorants de diverses nationalités de la sous-région. Ils seront pourvus d’équipements scientifiques modernes et de mobiliers adéquats dans le but de renforcer la qualité de l’enseignement et de la recherche. Ils serviront également à abriter des rencontres internationales dans leurs secteurs respectifs.  Le gouvernement de la rupture réalise des actions fortes dans l’éducation qui est le socle de tout développement.
Boniface KABLA