Au Palais des sports de Ouagadougou, Serge Aimé Coulibaly fait les derniers réglages pour le spectacle d’ouverture du Fespaco qui aura lieu samedi 16 octobre. Pour cette 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso, le chorégraphe, ses 80 danseurs, acrobates et comédiens, ont décidé de rendre hommage à la femme, à travers le spectacle « Yennenga Leguessi » ou l’hymne à la résilience.
« On rend hommage à la femme, à l’Amazone, à celle qui lutte, explique le chorégraphe burkinabè Serge Aimé Coulibaly. Donc, c’est aussi un clin d’œil pour voir comment résister à ces attaques répétées du terrorisme, comment on peut sublimer, retrouver des forces pour pouvoir éliminer ce fléau. »
Loin du Palais des sports, Aboubacar Ouango s’assure que toutes les salles de projection ont bien reçu le matériel adéquat. Pour ce conseiller du délégué général, la réussite de cette édition du Fespaco reste l’objectif principal jusqu’au clap final : « Actuellement, nous avons procédé à la programmation des films. Les films détenus dans les différents sites de projection. Nous avons reçu également les copies de projection de films, toutes catégories confondues, que ce soit en DCP (Digital Cinema Package) ou en fichier numérique. Au niveau des salles de projection, nous n’avons pas de problèmes. »
La mise en place du Mica
Au moins 8 000 réalisateurs, producteurs, critiques ou journalistes prendront officiellement part à cette édition du Fespaco. Au niveau du département des relations publiques, l’équipe dirigée par Lucie Tiendrebeogo a déjà travaillé sur les demandes d’accréditations. Au dernier moment, il y a toujours des gens qui arrivent, qui se sont décidés au dernier moment. Eux aussi, on les prend en charge. À notre niveau, il n’y a pas de problème majeur. »
Le comité d’organisation a dû travailler, jour et nuit, pour la mise en place du matériel. Dans la grande cour du siège du festival, plusieurs chapiteaux ont été installés pour accueillir le Mica, le Marché international du cinéma et de la télévision africains. Issiaka Guiré et ses hommes vérifient que les cabines de projection fonctionnent comme prévu : « Nous sommes actuellement à près de 2 600 mètres carrés du chapiteau au Mica, avec des stands d’expositions. Nous avons aussi des chapiteaux de 300 mètres carrés qui vont abriter différentes activités comme des conférences. »L’honneur revient au Sénégal, pays invité, d’inaugurer la séance des projections, avec le film Atlantique de Mati Diop.
RFI