Patrice Talon est décidé à mettre fin à l’affairisme au sommet de l’Etat. Sa grande révolution anti-impunité s’annonce. Et les prochains jours nous édifieront. Après les révélations du conseil des ministres du 28 juin, le député Dakpè Sossou ne s’est pas fait attendre. Il se dit « partagé entre joie et tristesse, surtout en ce qui concerne les révélations des irrégularités constatées dans la gestion de la SONAPRA et de l’ONASA ».
En attendant le conseil des ministres du mercredi prochain, les révélations du conseil des ministres de ce mercredi 28 juin en disent long. (Lire pages 3, 6 et 7). L’honorable Dakpè Sossou est l’un de ceux qui peuvent se frotter les mains. Ses questions écrites et orales portent leurs fruits. Et pourtant, certains se demandaient à quel jeu jouait l’honorable Dakpè Sossou. Avec cette nouvelle donne, l’honorable Dakpè Sossou invite « les ministres ayant reçu des instructions aux fins de conduire ce dossier à y mettre la diligence et la dextérité requises ». Quant à la justice, il « plaide pour une célérité dans le traitement ». Lire ma déclaration de l’honorable Dakpè Sossou depuis Dakar au Sénégal.
« Béninoises, Béninois, A Dakar, où je participe, depuis le lundi 26 juin 2017, à la 23ème session extraordinaire du Comité Interparlementaire de l’UEMOA, j’ai suivi avec fierté et beaucoup d’intérêt le compte rendu du conseil des ministres du mercredi 28 juin dernier. Je suis partagé entre joie et tristesse, surtout en ce qui concerne les révélations des irrégularités constatées dans la gestion de la SONAPRA et de l’ONASA. Une joie m’anime depuis la terre hospitalière des Cheikh, des Diop, des Ndiaye, sur cette affaire, du fait de son intérêt pour le peuple Béninois, surtout en ce qui concerne une déclaration incendiaire faite à l’hémicycle, il y a quelques jours. A la lecture du compte rendu de ce conseil des ministres je me rends compte avec amertume que des dizaines de milliards de francs CFA, l’argent du contribuable disparaissent ou s’empochent par des citoyens indélicats qui s’enrichissent sur le dos des pauvres béninois. C’est vraiment déplorable et je pleure mon pays. Mon souhait le plus cher est que les ministres ayant reçu des instructions aux fins de conduire ce dossier y mettent la diligence et la dextérité requises. Quant à la justice, je plaide pour une célérité dans le traitement »
Honorable Dakpè SOSSOU Deuxième secrétaire parlementaire.