Un chef couvent a décapité deux jeunes cybercriminels l’ayant sollicité pour des rituels de chance et de prospérité. Un gardien du temple des religions endogènes réagit après le verdict intervenu le lundi 07 mars 2022.
«Le vrai Hounnon est celui qui ne peut jamais tromper son prochain. Aime ton prochain comme toi-même ; c’est dans nos couvents qu’on nous enseigne ça c’est pas dans les rues», réagit Dagbo-Hounon Tomandjrèhounkpon II sur Frissons radio. Selon lui, l’auteur de l’homicide est un faux chef de couvent. « Celui qui est condamné n’est pas un dignitaire… c’est un chef couvent non , c’est pas vrai, je peux donner ma tête à couper ; il n’est pas Hounnon».
À travers ces explications, Dagbo-Hounon Tomandjrèhounkpon II fait savoir que de nos jours qu’il existe beaucoup de « dignitaires » dans les rues qui mettent un chapeau à la tête soit disant qu’ils sont « Hounnons ». « Il y en a en quantité. Un Hounnon ne peut pas faire ça. Nous on a fait les couvents ; on a été bien initié ; celui qui a été initié ne peut pas faire ça…», a-t-il souligné.
Par ailleurs, Dagbo-Hounon Tomandjrèhounkpon II dénigre cette perception inhumaine que prétend nombreux sur les « Hounnons ». « Entre temps on avait dit que les « Hounnons » et d’autres dignitaires utilisent le sang humain pour leur vaudou ; ce n’est pas vrai , c’est des fossoyeurs …. assassiner son prochain et avoir de l’argent vraiment celui-là n’est pas un dignitaire», rétorque-t-il. Toutes fois, il adresse ses reconnaissances aux autorités en ce qui concerne les sanctions contre ces divorcés. « Je remercie nos gouvernants qui veulent prendre la loi sur la chefferie traditionnelle», dit-il
M.A.Y.