Lutte contre les changements climatiques dans les communes de Dassa et Ouèssè : Credel Ong sensibilise les communautés sur les bonnes pratiques agricoles pour réduire l’émission de gaz à effet de serre

Société

Au Bénin, les changements climatiques ont des impacts significatifs sur divers secteurs comme l’agriculture, la gestion des ressources en eau, la santé et l’environnement. Le Centre de Recherche et d’Expertise pour le Développement Local (CREDEL ONG) s’est mis en partenariat avec la Plate-forme des Acteurs de la Société civile du Bénin (PASCiB) pour la mise en œuvre du projet Benkadi dans les Communes de Dassa et de Ouèssè en travaillant à réduire la vulnérabilité de l’agriculture et des ressources en eau. Le projet lutte également à accroitre la résilience des communautés en particulier les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap et affectées par les affres des changements climatiques à savoir : la dégradation des écosystèmes, et la déforestation.

Ainsi le mardi 10 septembre 2024 et le vendredi 13 septembre 2024 s’est tenu respectivement dans les Communes de Ouèssè et de Dassa une séance de sensibilisation des communautés pour la  « Diffusion  et faire approprier auprès des acteurs et communautés à la base le recueil de textes, règlements, lois et les outils, élaborés sur les CC et l’AbE ; recueil de textes, règlements, lois et les outils,  en matière de Participation citoyenne et gouvernance participative ; recueil de textes, règlements, lois et les outils,  élaborés sur le genre et l’inclusion (+ séances d’appropriation de la boîte à images et des 2 scènes illustratives auprès des acteurs et communautés à la base) ».

Cette activité s’est déroulée en deux phases essentielles : la présentation de la synthèse textes et lois favorisant la promotion du genre et l’inclusion pour le renforcement de la résilience des groupes sociaux vulnérables et les textes favorables à la participation citoyenne en lien avec les changements climatiques au Bénin.

Les changements climatiques sont devenus des défis planétaires à relever par toutes les nations. Le Bénin ne reste pas en marge de ces défis que tous les pays du monde se donnent. Des lois sont votées par l’assemblée nationale de même que les accords de ratifications afin de canaliser les communautés à développer des mesures résilientes face aux effets extrêmes des changements climatiques.

Au cours de cette activité du Centre de Recherche et d’Expertise pour le Développement Local ( Credel Ong) dans les communes de Dassa et Ouèssè, plusieurs conventions et protocole ont été passés en revue pour attirer l’attention des acteurs invités sur le caractère légal des activités que mènent le projet dans la lutte contre les changements climatiques d’une part et de sensibiliser d’autres part ces acteurs sur les textes qui existent en matière de mesures de résiliences aux changements climatiques. Plusieurs conventions et accords de ratification sont abordés. Il s’agit de : « la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) adoptée lors du 3è sommet de la Terre à Rio de Janeiro du 21 mars 1994. Elle vise à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse (induite par l’homme) du système climatique. Elle précise qu’un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour permettre aux écosystèmes de s’adapter naturellement au changement climatique pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable ».

Après l’énoncé de cette convention dont le Bénin a ratifié, des commentaires sont faites pour expliquer le contenu réel et des mesures à adopter pour limiter les gaz à effet de serre. La limitation des gaz à effet de serre dépend d’une part des pratiques agricoles qui sont responsables également d’émission de ces gaz. L’utilisation des engrais chimiques à outrance est à la base de ces gaz. Il est recommandé aux bénéficiaires l’adoption de bonnes pratiques agricoles pour réduire l’ émission de ces gaz à effet de serre.

« Le protocole de Kyoto sur la convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques adopté en 1997 et entré en vigueur en 2005 pour la 1ère période d’engagement allant de 2008 à 2012. L’objectif est de réduire l’émission de gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone (CO2 ) ; le méthane (CH4). »  Dans ce protocole adopté par notre pays il est recommandé la réduction des gaz à effet de serre notamment le dioxyde de carbone et le méthane. La première période d’engagement est passée depuis 2012, mais aucune activité de sensibilisation n’est menée envers les agriculteurs responsables d’émission de ces gaz à travers les pratiques agricoles utilisées dans les pays sous-développés. La destruction des végétations à des fins agricoles ; les arbres consumés à cause des pratiques agricoles favorise la concentration du dioxyde de carbone dans la nature. De même, l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides dans l’agriculture ont pour conséquence la concentration du méthane également dans la nature. Les explications portées sur ce protocole ont permis aux communautés à la base de prendre conscience des dangers qui guettent l’humanité tout entière avec l’adoption des mauvaises pratiques agricoles.

Dans les deux Communes d’intervention à savoir Dassa et Ouèssè, les engagements sont pris par les Communautés pour faire de leur mieux pour éviter la saignée climatique.

Il faut souligner que  quelques accords de ratifications ont été également abordés :

« Accord de Paris sur le climat du 12/12/2015.Renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques, dans le contexte du développement durable et de la lutte contre la pauvreté »

« Accord International de 2006 sur les Bois Tropicaux du26 janvier 1994. Promouvoir l’expansion et la diversification des bois tropicaux issus des forêts, faisant l’objet d’une gestion durable et rationnelle dans le respect de la légalité »

« Convention sur la diversité biologique (CDB) signé lors du 3è sommet de la Terre à Rio de Janeiro le 05 juin 1992 du 29/12/1993. Il s’agit d’assurer la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques »

S.E.