Après le cas de Savè, quelques semaines plutôt, où des partisans de Sébastien Germain Ajavon ont été illégalement interdits, de manifester, c’est le candidat en personne qui a fait hier jeudi, les frais de persécutions gratuites à Gogounou dans l’Alibori.
C’est avec pincement au cœur que les milliers de militants acquis à la cause du candidat Sebastien Germain AJAVON ont appris que madame le Préfet des Départements du Borgou et de l’ Alibori a, par un Arrêté, interdit toute manifestation publique sur l’ ensemble de son territoire de compétence jusqu’à nouvel ordre. Conséquence, c’est le candidat ASG qui en personne a fait ce jeudi, les frais de persécutions gratuites à Gogounou dans l’Alibori. Les vieux démons sont-ils de retour ?
L’arrêté préfectoral interdisant la mobilisation dans le septentrion pris en cette période très sensible de la présidentielle interpelle plus d’un et appelle plusieurs interrogations. Surtout lorsqu’on sait que le Bénin est un et indivisible. Le Bénin, pays démocratique depuis février 1990 ne devrait plus vivre ces événements de période révolutionnaire sinon qu’on lui aurait enlevé tout ce qui fait de ce pays un modèle en terme de démocratie.
On se demande si les Départements du Borgou et de l’Alibori constituent – ils une autre République dans l’ entité territoriale qu’ est la République du Bénin ? Aussi, est- ce la même constitution, celle du 11 Décembre 1990 qui est toujours en vigueur dans cette région du Bénin ou une autre ? Qui a alors inspiré ou instruit madame le Préfet aux fins de prendre une telle mesure ? Soit. Madame le Préfet a pris son arrêté. Cette décision a- t- elle un caractère impersonnel et général ou doit – elle être appliquée à une certaine catégorie de candidats ?
Voilà que le candidat Sébastien Germain AJAVON est déjà une première victime de ce déni de démocratie. Ce jeudi 11 Février 2016, il est interdit de meeting à Banikoara et à Kandi. Les autres candidats devraient monter au créneau et dénoncer cette manœuvre qui n’honore pas le Bénin.
En effet, ce jeudi 11 février, des désœuvrés se réclamant des autorités officielles du Borgou et de l’Alibori ont barré la voie au cortège du candidat Sébastien Germain Ajavon qui sortait de Gogounou après un meeting. Tout furieux et hors de contrôle, ces badauds n’ont eu pour leur plaisir que de barricader la route inter-Etats à la sortie nord de la ville sous prétexte disent-ils, réclamer l’électricité. En homme de paix Sébastien Germain Ajavon et sa suite se sont retirés à la mairie de la ville pour éviter d’inutiles affrontements entre de pauvres populations manipulées.
Sabaï Katè rejoint Sébastien Ajavon
Par ailleurs, peu avant ce soulèvement, l’ancien ministre et député, Sabaï Katè, le maire et tout le conseil communal de Banikoara ont annoncé officiellement, lors d’un meeting géant qui a réuni plus de 12.000 partisans, leur ralliement à la vague bleue de Ajavon. C’est un coup dur que porte ainsi ASG aux Fcbe dans cette région.
Lors de son périple dans le septentrion qui l’a conduit dans l’Atacora-Donga, des députés, maires et élus communaux et locaux ont rejoint Ajavon. Ils ont réservé un accueil chaleureux au candidat.
Des leaders politiques de la région étaient surpris par cette percée de ASG dans la partie septentrionale du Bénin. Candidat sous-estimé dans les calculs politiques, ils déjouent ainsi les prévisions.
Le Préfet du Borgou-Alibori a donc choisi d’entrer en scène. Madame Salamatou Kora Ponou a alors pris un arrêté interdisant sur son territoire de compétence, jusqu’à nouvel ordre, toute manifestation à caractère politique. On se demande alors si c’est les percées enregistrées ces derniers jours par Sébastien Ajavon qui dérangent ainsi.
La décision du Préfet ne vise-t-elle pas à empêcher le meeting programmé ce vendredi à Parakou donc la présence de Sébastien Ajavon aux côtés de l’Honorable Rachidi Gbadamassi, un soutien de taille qui dérange ?
L’arrêté du préfet viole donc la loi n°2013-06 portant code électoral en République du Bénin. Il y a quelques jours c’était à Savè avec le même candidat. Sans aucun arrêté, des mains invisibles ont empêché le meeting de soutien de l’ancien maire et des conseillers communaux et locaux de la ville. Cette fois ci avec arrêté, il est interdit toute mobilisation politique. Et c’est le même candidat qui est la victime.