Plusieurs formations politiques : Forces Cauris pour un Bénin (FCBE) Émergent, Union Sociale Libérale et Restaurer l’espoir, n’ont pu obtenir le certificat de conformité que délivre le ministère de l’intérieur.
Ce n’est pas le cas des partis Union Progressiste, Bloc Républicain, PRD Moele-Bénin et FCDB. Ces cinq partis politiques sont pour l’instant les seuls à avoir obtenu le précieux sésame au ministère de l’intérieur.
Les l’opposition Forces Cauris pour un Bénin (FCBE) Émergent, Union Sociale Libérale et Restaurer l’espoir, sont pour l’instant sans certificat de mise en conformité. Le ministère leur a notifié le rejet de leur demande de mise en conformitépour des raisons multiples. Il est reproché aux FCBE, la non signature des statuts et du règlement intérieur, figurant au dossier des membres fondateurs ni de leurs mandataires. Autregrief, la liste des membres fondateurs produite dans le dossier de demande de mise en conformité, diffère de celle déposée auprès des services du ministère de l’intérieur à la création du parti, selon une correspondance du ministre de l’intérieur.
S’agissant du parti Union Sociale Libérale, la décision de porter le nombre des membres fondateurs à 15 par commune a été prise, lors du congrès extraordinaire qui s’est tenu le 15 décembre 2018, sanctionné par un procès-verbal, suivant les documents fournis au MISP. Cette décision, a fait constater le ministre Sacca Lafia, est contraire à l’article 8 du règlement intérieur du parti qui stipule que la liste des membres fondateurs est arrêtée avant le premier congrès et ne peut donc être modifié durant la vie du parti, suggère dans ces conditions une nouvelle création du parti qui ne saurait intervenir sans la dissolution préalable dont le procès-verbal versé au dossier n’établit pas la vérité.
Autre raison du rejet évoqué par le ministère de l’intérieur, le fait que Sébastien Ajavon soit le Président d’honneur du parti, alors qu’il est condamné à une peine infamante. Toute chose qui viole l’article 13 alinéa 1-4 de la loi N°2018-23 du 17 septembre 2018.
Sans le certificat de conformité exigé par l’article 56 alinéa 2 de la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques, ces partis de l’opposition ne prendront pas part, aux élections législatives du 28 avril. Leurs dossiers de candidatures seront déclarés irrecevables par la Commission électorale nationale autonome (CENA). Dans la soirée de ce jeudi, les partis de l’opposition ont fait une sortie réplique et menacent de saisir les institutions compétentes. Toutefois, ils devront parer au plus pressé pour corriger les dysfonctionnements notés par le ministre Sacca Lafia.