(Déjà des cas suspects du cancer de sein détectés, témoignages émouvants de jeunes filles; Les élèves du lycée Béhanzin et du Ceg Ekpè reçoivent la dynamique CHA cette semaine)
Amazone des temps modernes, Christhelle Houndonougbo Alioza et la dynamique CHA sont au front de la prévention contre le cancer du sein depuis quelques jours sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit d’abord d’une question d’amour et de solidarité pour les autres et surtout d’une affaire de responsabilité sociale pour celle que beaucoup appellent affectueusement Dada ou CHA.
Depuis quelques jours, Christhelle Houndonougbo Alioza a initié une campagne nationale de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein avec une détermination sans faille. À l’occasion du mois d’Octobre Rose, cette initiative a pris une dimension particulière. Sur le campus de Kouhounon de l’École Supérieure de Management (ESM-Bénin), plus de 300 étudiantes se sont rassemblées pour s’informer et se faire dépister. Le thème de la journée, « Femme, et si on parlait du cancer du sein ! », a résonné avec force, invitant chaque femme à prendre en main sa santé.
Cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans la lutte globale contrele cancer du sein, une maladie qui continue de faire des ravages, notamment dans les pays en développement où le dépistage précoce reste encore trop rare.
L’engagement de Christhelle Houndonougbo Alioza, par le biais de la Dynamique CHA, est une réponse courageuse à un défi de santé publique. « Sauver une vie commence par un geste simple : celui de s’informer et de se faire dépister. C’est un devoir que nous avons envers nous-mêmes, nos familles et notre nation », a-déclaré Christhelle Houndonougbo Alioza lors de l’ouverture de la campagne.
Moment décisif
Dans une atmosphère solennelle mais chargée d’espoir, les étudiantes de l’ESM-Bénin ont accueilli les messages des intervenantes expertes en oncologie. Mme Olga Adoukonou, responsable de l’unité oncologique de l’Homel, et Mme Rosalie Agbonhfou, infirmière d’État, ont éclairé l’auditoire sur les signes précurseurs du cancer du sein et les gestes simples de prévention. « Le cancer du sein n’est pas une fatalité. Mais pour cela, il faut agir à temps. La détection précoce est notre meilleure arme », rappelle Mme Adoukonou.
Pour nombre des participantes, cette journée représente un moment décisif. Cécile, étudiante en deuxième année de gestion, témoigne avec émotion « Je n’avais jamais pensé à faire un dépistage. Mais après cette sensibilisation, je me rends compte à quel point c’est vital. Ce n’est pas seulement pour moi, c’est aussi pour ceux qui comptent sur moi. » Ce sentiment de responsabilité partagée a résonné chez plusieurs femmes présentes, conscientes désormais de l’importance de ces gestes préventifs. La campagne de dépistage organisée lors de cette journée a permis de diagnostiquer deux cas de nodules suspects parmi les étudiantes. Un chiffre qui, bien qu’alarmant, met en lumière l’importance de ce type d’initiatives. Ces jeunes femmes, désormais sous surveillance médicale, doivent leur détection précoce à cette action salvatrice. « Chaque vie sauvée est une victoire. Et si nous pouvons éviter des drames par de simples dépistages, alors notre mission est accomplie », fait savoir Christhelle Houndonougbo Alioza, visiblement émue par les résultats de cette première étape.
Christhelle Houndonougbo Alioza a également tenu à rappeler que la lutte contre le cancer du sein est un combat collectif. « La santé d’une femme, c’est la santé de toute une communauté. Quand nous veillons à notre bien-être, nous assurons la stabilité et l’avenir de notre pays.» Ses mots, empreints de sagesse et de détermination, ont résonné profondément auprès de l’auditoire, galvanisant les étudiantes à prendre leur santé en main.
Avant l’étape de l’ESM-Bénin, une journée de sensibilisation a eu lieu aussi dans la commune d’Adjarra au profit de plusieurs dizaines d’élèves, jeunes filles, femmes adultes au centre des jeunes et loisirs de la commune. A ce stade, c’est le même exercice : la sensibilisation et le dépistage.
Porto-Novo, Sèmè-Podji, les séances de sensibilisation et de dépistage dans d’autres villes
Porto-Novo, Sèmè-Podji et d’autres villes accueilleront tour à tour les séances de sensibilisation et de dépistage initiées par la Dynamique CHA. L’objectif est clair : toucher un maximum de femmes, en particulier les jeunes, pour les sensibiliser à la nécessité de la prévention et de la détection précoce. Le succès de cette première phase, marqué par l’enthousiasme et la participation massive des étudiantes, augure d’un impact encore plus grand lors des prochaines étapes. Christhelle Houndonougbo Alioza, chef de file de ce mouvement, a su incarner un leadership inspirant, plaçant la santé des femmes au cœur des priorités nationales.Pour l’heure, et en attendant la fin de la campagne, les participantes aux différentes séances de sensibilisation et de dépistage sont heureuses et satisfaites d’avoir été associées à l’initiative . Marie, en fin de cycle à l’ESM-Bénin, témoigne « Avant aujourd’hui, je ne savais pas à quel point le cancer du sein pouvait frapper n’importe qui. Maintenant, je sais que je dois être vigilante, et je vais encourager toutes les femmes autour de moi à se faire dépister. La preuve , moi même j’ai été dépistée tout à l’heure et je suis contente qu’on ait rien trouvé de suspect dans mes seins » Ce témoignage est le reflet de l’impact réel de cette campagne, qui dépasse les simples statistiques pour créer un véritable changement dans les mentalités.
La Dynamique CHA, sous la conduite de Christhelle Houndonougbo Alioza, porte un message fort : celui de la résilience, de la prévention, et de l’espoir. Octobre Rose n’est pas seulement une période de sensibilisation, c’est un moment où chaque femme est invitée à devenir actrice de sa propre santé. « Ensemble, nous pouvons renverser la tendance. Ensemble, nous pouvons sauver des vies », a conclu Christhelle Houndonougbo Alioza, déterminée à poursuivre cette croisade pour la vie et l’avenir des femmes béninoises.Ainsi, l’engagement de la Dynamique CHA ne s’arrête pas à Cotonou. Il résonne à travers tout le pays, avec pour ambition ultime de faire reculer l’ombre du cancer du sein, une vie à la fois.
S.E. (Avec J.V. AKONDE)