(Les présidents Amoussou, Idji Kolawolé et Nago, Zinzindohoué se sont retirés de la tête du parti mais restent les militants du parti….)
Christhelle Houndonougbo Alioza, Directrice de l’administration de l’Union Progressiste livre ses impressions suite au depart du patriarche Bruno Amoussou et l’arrivée du Professeur Joseph Fifamè Djogbenou a la tête du parti Baobab. « Les calculs et les données politiques qui nous concernent à savoir que nous travaillions à grandir plus notre parti politique, faire de notre parti le plus grand et le plus fort de la République, ces objectifs ne changeront pas. Les objectifs que nous avons à savoir gagner et bien gagner les élections législatives de 2023, ces objectifs ne pourront pas changer », dit-elle. Aussi, après les les élections, il est prévu de structurer statutairement le parti politique, « ces objectifs ne changeront pas », informe la DA. Entretien exclusif de nos confrères de Fraternité.
Quelles sont vos impressions suite à la désignation du Président Djogbénou Joseph en remplacement de Bruno Amoussou à la tête de l’Union Progressiste ?
Je pense que la question aurait pu être posée autrement pour donner une ouverture à la réponse. Mais ceci étant, je voudrais juste vous dire que de ma position de Directrice de l’administration de l’Union Progressiste, je savais que le président Bruno AMOUSSOU se retirerait de la tête de l’Union progressiste et donc que nous aurons un autre camarade qui viendrait pour coordonner notre parti. Et je sais que quel que soit le camarade qu’on porterait à la tête de l’Union progressiste, ce serait pour les mêmes objectifs voire aller plus loin dans ces objectifs que nous nous fixons au niveau du parti à savoir que nous travaillions pour consolider les bases de notre parti, que nous travaillions pour gagner les élections de 2023, que nous travaillions pour aller de l’avant, pour gagner et bien gagner les élections à venir et préparer notre parti pour les défis futurs. Pour moi, quel que soit le président, qui vient à la tête du parti, les objectifs seront les mêmes. Et avec le président Djogbénou, je pense que déjà avec l’existant, les hommes et les femmes de qualité que nous avons dans notre parti, avec la volonté de chaque militante et militant du parti, avec l’engagement que nous avons au sein de l’Union progressiste, avec la discipline qui a été instaurée au niveau de notre parti, avec ce sentiment d’appartenir à une équipe qui gagne que, nous avons au sein de l’Union progressiste, ajouté à son management, je ne pense pas que nous aurions des inquiétudes à la tête de l’Union progressiste. Il va permettre à l’Union progressiste, de rester sur les rails dans son élan qu’il a pris depuis quelques mois et peut-être même de doubler ou de tripler sa vitesse. Nous restons convaincus que l’Union progressiste est avec lui et avec toute l’équipe. Que ce soit le présidium composé du président Djogbénou, de la vice-présidente Talata et du 2è vice-président Gérard Gbénonchi entourés de tous les membres du bureau politique et de la direction exécutive nationale du parti et avec les têtes qui sont entrées dans les différentes instances du parti, nous pensons qu’un bon arrimage de tous ces éléments portera en triomphe le parti l’Union progressiste.
Quelles sont vos attentes du tout nouveau président de l’UP ?
Mes attentes sont les mêmes que celles des militantes et militants de l’Union progressiste, des personnalités de l’Union progressiste. Mes attentes sont dans un ordre de priorité. Nos attentes, c’est que nous puissions ensemble constituer l’équipe victorieuse de 2023. C’est la première chose que tous les militants attendront de l’équipe du président Djogbénou, le présidium, le bureau politique la direction exécutive nationale. Donc, pour les premières attentes, le premier test pour le président Djogbénou, c’est la constitution de notre liste pour les élections législatives. Parce que, je l’ai dit tantôt, aller aux élections législatives oui, les gagner oui, mais bien les gagner c’est ça l’objectif de l’Union progressiste. Ainsi, c’est la première attente de tous les militants aujourd’hui. L’autre attente des militants, c’est que nous puissions après les élections législatives, retourner sur le chantier de la mise en place de nos structures de base. C’est que nous puissions structurer statutairement notre parti. Mettre en place les différentes structures de base, mettre en place les organisations de masse conformément aux textes de l’Union progressiste. L’autre chose, c’est d’amener aussi les militants et militantes de l’Union progressiste à s’impliquer davantage dans la vie de leur parti à travers des activités de terrain mais bien entendu à travers aussi leur contribution financière au fonctionnement et aux activités du parti parce que quand on est militant, il faut participer, il faut contribuer à la vie de son parti. L’autre chose qui est aussi attendue, c’est que le président et toute son équipe puissent rassurer les militants et les militantes de l’Union progressiste dans leur engagement aux côtés du parti. C’est important pour nous. Il faut aussi que nous puissions aller et continuer sur notre chantier de formation que nous déroulons au niveau de l’Union progressiste. Nous devons poursuivre des formations au profit des femmes de l’Union Progressiste. Que nous puissions travailler avec chaque militant et chaque militante et tous les militants du parti pour que nos programmes et nos projets avancent sur le terrain, pour que les militants sachent que l’Union progressiste étant un parti majoritaire et un parti de la mouvance présidentielle, que dans toutes nos activités, nous accompagnions le Programme d’actions du gouvernement et que nous restons le plus grand soutien du gouvernement et du président Talon. Enfin, nos attentes, c’est qu’ensemble avec notre président, ensemble avec notre vice-présidente, ensemble avec le deuxième vice-président, ensemble avec le bureau politique de la direction exécutive nationale et ensemble avec toutes les instances du parti, que ce soit du sommet vers la base, que nous puissions travailler pour l’objectif ultime, pour le but ultime que nous nous fixons à l’Union progressiste, aller par la suite à l’élection présidentielle, gagner l’élection présidentielle et exercer le pouvoir d’Etat. L’Union progressiste depuis sa création avait déjà annoncé les couleurs. Que nous travaillions, nous retroussions les manches, nous resserrions les rangs et permettre à notre peuple d’avoir un président issu d’un parti politique. C’est l’objectif ultime de l’Union progressiste et les membres fondateurs, les pères fondateurs de l’Union progressiste, les pères qui nous ont conduit jusque-là depuis quatre années ont imprimé ce rythme à notre parti et nous sommes rassurés qu’avec le président Djogbénou, et l’ensemble des instances du parti, nous allons atteindre dans quelques années cet objectif pour le bien de chacun de nous, pour le bien de notre République.
Djogbénou peut-il être à la hauteur de la tâche politique qui l’attend ?
Vous me demandez si le professeur Djogbénou pourrait être à la hauteur de cette tâche. Je l’ai dit précédemment que le professeur Djogbénou a, d’abord au niveau de Union de progressiste, tous les éléments qu’il faut et ajouté à son management ; l’essentiel est là, le paquet est là pour qu’il puisse réussir sa mission. Le président Djogbénou réussira à la tête de l’Union progressiste avec l’engagement de chacun et de tous. Avec la disponibilité de chaque militant et de chaque militante, avec la volonté commune qui nous engage à l’Union progressiste, je pense que le président Djogbénou réussira sa mission.
La désignation de Djogbénou ne va-t-elle pas changer les données et calculs politiques ?
Vous posez la question tout comme si les hommes et les femmes qui ont toujours été à l’Union progressiste ne sont plus là. Mais non ! les ainés, les présidents Amoussou, Idji Kolawolé et Nago, Zinzindohoué se sont retirés de la tête du parti mais restent les militants du parti. Et en dehors de ces ainés que je viens de citer, tous ceux qui ont été au sein du parti depuis le début jusqu’aujourd’hui y sont. L’Up demeure. L’Up n’a pas été dépouillée. Bien au contraire, au niveau même des instances, nous avons eu à l’entrée d’autres camarades qui sont aujourd’hui dans des positions stratégiques dans le pays. Je ne vois pas pourquoi les calculs ou les données politiques vont changer. Les calculs et les données politiques qui nous concernent à savoir que nous travaillions à grandir plus notre parti politique, faire de notre parti le plus grand et le plus fort de la République, ces objectifs ne changeront pas. Les objectifs que nous avons à savoir gagner et bien gagner les élections législatives de 2023, ces objectifs ne pourront pas changer. Les objectifs que nous visons en disant qu’après les élections nous structureront statutairement notre parti politique, ces objectifs ne changeront pas. Continuer la formation de nos militants et militantes cela ne changera pas. Travaillez pour qu’en 2026 l’Up aille aux élections et s’en sorte victorieuse et gère la République du Bénin, ces objectifs ne changeront pas. Donc, je ne pense pas que nos objectifs ou des données politiques changeront avec le président Djogbénou à la tête de l’Up. Maintenant, ceci étant si vous me demandez si les objectifs changeront au plan politique au niveau de la politique nationale de ce pays, laissez les autres répondre à cette question. Certainement ceux qui avaient d’autres objectifs contraires ou concurrents aux objectifs de l’Up, c’est eux qui y peuvent répondre mais en ce qui concerne l’Up, les données politiques ne changeront pas.
Votre mot de la fin
Vous comprenez que je ne puisse finir sans dire toute ma gratitude à l’équipe du présidium sortant en l’occurrence au président Bruno Amoussou, qui nous a amené depuis quelques années déjà au sein de l’Up à l’école du combat politique, nous a amené à la tâche sans obsession de retour, nous a engagé au travail, nous a engagé aussi dans la paix, dans la solidarité et ce n’est pas pour rien que notre devise au niveau de l’Up est « patriotisme-travail-solidarité ». Nous formons aujourd’hui à l’Up un ensemble solide qu’il faut renforcer pour que cela devienne demain un ensemble sur lequel le peuple béninois puisse compter. Enfin, je voudrais lancer un appel vibrant à chaque militante et à chaque militant de l’Up. Je voudrais leur demander que nous puissions chacun là où nous sommes, nous mobiliser davantage autour de notre équipe dirigeante, autour des instances de notre parti pour que nous puissions ensemble continuer le travail que nous avons commencé depuis 4 ans pour l’Up mais fondamentalement pour notre République. Que chacun puisse rester résolument dans son engagement, que nous puissions rester au travail pour que dans quelques mois nous gagnions les élections législatives et que par la suite nous atteignions nos objectifs. Comme nous le disons à l’Up « Maintenons le cap ».
Propos recueillis par A. TCHOMAKOU (Fraternité)