Au Bénin, l’ancien ministre et ex-porte-parole du gouvernement de Yayi Boni s’exprime quelques semaines après la reprise du procès sur la disparition de Pierre Urbain Dangnivo. A l’occasion d’une interview conjointe accordée à Bip Radio et Tvc Bénin, Candide Azannai évoque son ignorance totale du dossier.
Ancien ministre et ex-porte-parole du gouvernement sous Boni Yayi, Candide Azannaï commémore le huitième anniversaire de sa démission du gouvernement Talon dont il a été ministre délégué chargé de la défense. Dans un entretien conjoint accordé à Bip radio et Tvc Bénin, Candide Azannaï fait savoir qu’il n’était pas en mesure de détenir des informations sur cette affaire. D’ailleurs, il n’entend pas être associé à ce dossier très très sensible.« Je n’en connais rien. Je ne suis pas juge, je ne suis pas enquêteur, je ne suis pas officier de police judiciaire », déclare-t-il.
S’il dit sa méconnaissance du dossier, Candide Azannaï reconnaît une relation personnelle avec Pierre Urbain Dangnivo. « Au demeurant, je peux vous dire que Dangnivo est un frère d’enfance », confie-t-il. Leurs familles respectives vivaient dans le même quartier, toute chose qui avait favorisé une certaine proximité entre eux
Le procès sur la disparition de Pierre Urbain Dangnivo, haut fonctionnaire de l’administration des finances a repris il y a quelques semaines. Entre révélations troublantes et dénonciations, les principaux accusés ont nié les faits qui leur sont reprochés. Aujourd’hui, ils se dédient et font croire qu’ils étaient victimes d’un « coup monté ». Des personnalités du régime défunt, en fonction au moment des faits, ont été appelées à la barre pour livrer leur version des événements.
A.C.C.
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