Dans un document audio en date du 3 novembre 2020 partagé sur la toile, Bertin Koovi présente ses excuses à Garba Yaya après des échanges peu courtois entre les deux personnalités.
« Il est souvent dit que la dent et la langue qui sont souvent appelées à vivre ensemble toute une vie parfois se querellent mais sont obligées de se réconcilier parce que condamnées à vivre ensemble ». C’est par ces mots que Bertin Koovi commence ses propos.
« Il y a quelques jours, dit-il, le maire Garba Yaya et moi Bertin Koovi nous ne nous sommes pas compris. Je ne veux pas savoir qui a raison ou qui n’a pas raison. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui me concerne moi Koovi. Je crois que ma position devrait m’obliger à ce que parfois quand on me gifle je tende la seconde joue pour dire parfois merci et continuer mon chemin ».
Koovi présente ensuite ses excuses à Garba Yaya et donne les raisons. « Je voudrais ici devant Dieu et devant le peuple béninois présenter mes excuses au maire Garba Yaya pour tout ce que j’ai pu lui apporter comme offense. Je le fais d’autant plus que madame Chabi, la présidente des femmes béninoises qui veulent semer la paix et qui invitent le président Talon à la paix m’y convie ». Bertin Koovi informe que d’autres personnes et d’autres mamans lui ont demandé le même exercice. « D’autres mamans m’ont aussi demandé le même exercice. J’y réfléchissais car mon grand frère, l’He Issifou Amadou, m’a aussi appelé et comme il ne peut pas parler et que je refuse, je lui ai dit je vais présenter urbi et orbi à Garba Yaya mes excuses ». Koovi informe qu’il va d’abord appeler personnellement Garba Yaya à cet effet. E
Les échanges entre Garba Yaya et Bertin Koovi ayant été publics, mieux sur des réseaux sociaux notamment, Bertin Koovi souligne qu’il tenait d’abord à présenter à Garba Yaya ses excuses « devant le peuple béninois, devant les habitants de Bembereke, devant tout Parakou » avant d’échanger avec l’intéressé et lui présenter de vives voix ses excuses. « …Nous sommes condamnés à vivre ensemble et en bonne intelligence et nous devons préserver la paix. Nous n’avons qu’un seul pays et ce qui nous divise doit être moins fort que ce qui nous rassemble », a conclu Bertin Koovi.
Garba Yaya, maire de Bembèrèkè et l’économiste fondamentaliste, Bertin Koovi ont fait ces derniers jours des échanges peu courtois sur la toile. Les échanges entre Garna et Koovi font suite à la marche des femmes, samedi 31 Octobre, pour inviter les acteurs politiques à poser des actes qui préservent la paix en cette veille de l’élection présidentielle.
Cette marche n’a pas été autorisée par certains maires. Bertin Koovi, a déploré le cas de la commune de Bembèrèkè qui n’aurait pas délivré d’autorisation aux femmes pour la marche. Il s’est attaqué au maire Garba Yaya qui dans une réplique a donné sa part de vérité informant que c’est à la veille de la marche que les organisateurs ont déposé la demande et d’ailleurs qu’il était hors de Bemberêke. Les échanges entre les deux personnalités ont été peu courtois et même vulgaires.
Bertin Koovi affirme que son prochain défi, c’est de faire comprendre au peuple béninois que Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) est pire que le Bloc Républicain et l’Union Progressiste réunis.
On retient que dans une réplique à l’attaque de Koovi, le maire de Bembèrèkè a demandé au professeur Bertin Koovi actuellement en exil en Bolivie, « s’il est garçon de rentrer au pays pour organiser les marches ». Un défi que l’intéressé a promis relever informant que « son retour au pays est pour bientôt ».
Emmanuel Amour T.
