Il y aura beaucoup d’absents à l’Assemblée générale des Nations unies (ONU), ce mardi 19 septembre à New York. Xi Jinping, Vladimir Poutine ou encore Emmanuel Macron n’en seront pas. Mais Lula da Silva, le président brésilien, est là. Son rendez-vous avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky est particulièrement attendu.
Si Xi Jinping, Vladimir Poutine ou encore Emmanuel Macron ne sont pas à New York, il y a également l’(absence du président du Bénn, Patrice Talon. Le Bénin est présent avec comme tête de la délégation, le ministre en charge du développement Abdoulaye Bio Tchané.
Une dizaine de présidents africains est présente à l’ONU dont Paul Kagame du Rwanda, Félix Tshisekedi de la Rd Congo et Abdelmadjid Tebboune de l’Algérie.
À New York, comme le veut la tradition, Lula est le premier chef d’État à prendre la parole mardi, lors de l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU. Tout au long de ce rendez-vous qui doit se tenir jusqu’au 25 septembre, le Brésilien va devoir trouver un équilibre entre son rôle de porte-parole du Sud global et celui d’interlocuteur des grandes nations, d’autant plus qu’il s’apprête à rencontrer le président américain Joe Biden, explique Martin Bernard depuis São Paulo.
Autre rencontre à son programme, inédite cette fois : celle avec Volodymyr Zelensky, prévue mercredi. Une rencontre-clé qui survient après leur rendez-vous manqué lors du sommet du G7 en mai à Hiroshima, au Japon. Un face-à-face raté officiellement pour une incompatibilité d’agendas, alors que les relations entre les deux dirigeants sont compliquées.