La Cédéao a annoncé samedi 24 février à Abuja la levée des sanctions économiques contre le Niger et, entre autres, la réouverture des frontières terrestres et de l’espace aérien. Le poste-frontière entre le Bénin et Niger du côté de la ville de Malanville, un peu moins de 750 km au nord de Cotonou, fermé depuis sept mois, devrait ouvrir totalement. Ce n’est pas encore le cas, le trafic n’a pas repris. Le Bénin a levé ses barrières pour laisser passer les marchandises, le Niger non.
C’est le statu quo ici à la frontière, rapporte un riverain joint par RFI. Cet interlocuteur veut dire que rien n’a changé depuis l’annonce de la levée des sanctions économiques. Et pourtant, selon nos informations, les autorités ont demandé aux fonctionnaires de la douane béninoise en poste à la frontière de reprendre le travail ; en clair, le traitement des marchandises qui entrent et qui sortent du Bénin.
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C’est le chômage technique pour l’instant depuis cette instruction, puisque le pont qui permet aux camions de marchandises d’entrer ou de sortir du Niger est fermé et bloqué par les forces de défense et de sécurité nigériennes. Il n’y a aucun mouvement de camions de marchandises pour l’instant, les transporteurs savent que la voie ne passe pas encore.
Depuis le mois d’août dernier, où des centaines de camions étaient bloqués du fait des sanctions, les voyageurs et les commerçants empruntent la voie fluviale pour contourner la fermeture des frontières terrestres. Une traversée délicate pour des barques, l’une avait même chaviré l’été dernier.
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