Suite au drame de Dassa, le Directeur général de la compagnie de transport, « Boabab Express », est gardé à vue au commissariat de Dassa. Trois autres dirigeants de la compagnie de transport sont aussi dans les mains de la police. Les fake news et autres commentaires fusent de partout après le drame de Dassa. On parle de « défaut de visite technique… » du bus. C’est une fausse information. Dans un communiqué, la direction de la compagnie de transport « Baobab Express » donne des précisions sur le bus, sa visite technique, le nombre de passagers à bord et prend de nouveaux engagements.
Monsieur Paguiel Shalom HOUEMAVO, DG de « Baobab Express » est gardé à vue au commissariat de Dassa depuis le mardi 31 janvier 2023.et. Est-il en garde à vue pour défaut d’assurance?, défaut de visite technique ou d’engagement de conducteur non qualifié ? Selon les premières informations, le DG de Baobab Express est gardé au commissariat de Dassa pour des raisons de « sécurité ». Plusieurs de ses collaborateurs ont été interpellés et placés aussi en garde à vue au commissariat de Dassa. La garde à vue du DG de « Baobab Express » et de ses collaborateurs fait suite au drame de Dassa survenu dimanche 29 janvier 2023 et qui a fait une vingtaine de morts et autant de blessés graves hospitalisés au CNHU HKM de Cotonou depuis dimanche soir.
En garde à vue, des gens font croire que les choses se compliquent pour les responsables de cette compagnie de transport. Ils font croire que le bus qui est entré en collision avec un camion à Dassa n’aurait pas de visite technique à jour. L’information est commentée dans certains réseaux et milieux. Ce qui fait dire à certains observateurs que les choses se compliquent pour les responsables de la compagnie de transport, une compagnie pourtant qualifiée de très sérieuse. Dans un communiqué, Baobab Express donne des précisions sur le véhicule.«Son véhicule mis en cause est un autocar neuf de marque Volvo/Macopolo immatriculé et mis en service dans l’entreprise depuis septembre 2018 disposant de son réservoir à gasoil à l’arrière comme l’exige notre règlement n’a été mis à bord et de 53 places assises pour passagers. Il est à jour de sa visite technique au CNSR à la date du 13 septembre 2022. De son assurance et a bénéficié d’un entretien régulier préventif le 16 janvier 2023 chez le partenaire SMT à Cotonou. Les deux pneus avant ont été remplacés par de neufs le 20 décembre 2022, avec moins de 19.000 km parcourus au jour de l’accident »…
Et à la direction de Baobab Express d’ajouter qu’« Aucun produit inflammable de type essence, gas oil, charbon, alcool comme l’exige notre règlement n’a été embarqué à bord de l’autocar ». Le Directeur de Baobab Express et trois de ses collaborateurs se sont rendus à Dassa dans le but d’apporter le concours de la société à l’enquête et sont gardés à vue au commissariat de Dassa pour les nécessités d’enquête depuis le mardi 31 janvier 2023.
Selon le conseil des ministres du mercredi 1er février 2023, « du bilan qui a été fait sur le champ, suite à cet accident de circulation, l’on déplore 20 personnes décédées dont 19 calcinées et une en raison de brûlures au troisième degré. D’un autre côté, 24 personnes sont victimes de blessures de gravité variable. D’importants dégâts matériels ont été relevés.
En conseil des ministres, le gouvernement a fait cas de 45 passagers à bord. Selon les précisions de la direction de Baobab Express, le nombre de personnes à bord du bus était rigoureusement 41 individus (chauffeur et convoyeuse compris). Un enfant à bord qui voyageait avec le même ticket que sa maman n’avait malheureusement pas été comptabilisé dans le précédent communiqué de la direction, précise le communiqué que nous publions ci-dessous l’intégralité.
Il faut préciser qu’une prière d’intention est prévue ce vendredi 3 février 2023 à la mosquée de Zongo à Parakou et dimanche 5 février prochain, des messes d’intentions dans les églises catholiques St Jean de Cotonou à 10h30 et Ste Tèrèse de l’Enfant Jésus de Godomey à 8h30 en mémoire des victimes.
La Rédaction
