Dans une interview qu’il a accordée à Jeune Afrique et publiée ce vendredi 14 mars 2025, le président Patrice Talon a laissé entendre qu’il pourrait se retrouver autour du même candidat que l’ancien président Boni Yayi à la présidentielle de 2026. En ce qui concerne cette possibilité d’une candidature commune avec Patrice Talon, Candide Azannaï interpelle Yayi Boni dans un entretien qu’il a accordé à Bip radio et Tvc Bénin.
On se rappelle, dans l’interview à Jeune Afrique, Patrice Talon a été interrogé sur la désignation de son candidat. Répondant à cette question, le chef de l’Etat béninois n’écarte pas la possibilité du choix d’un candidat commun avec son prédécesseur Boni Yayi. « Peut-être nous retrouverons-nous autour du même choix, qui sait ? », a estimé le président de la république. Candide Azannaï vient de réagir à cette réponse du chef de l’Etat béninois.
« Je ferai des pressions sur Boni Yayi et Les Démocrates… » ( Azannaï)
Dans un entretien accordé à Bip radio et Tvc Bénin, l’ancien ministre délégué chargé de la défense nationale pense que l’opposition notamment l’ancien président Boni Yayi devait réagir suite à la réponse du président Talon. Candide Azannaï regrette le fait de n’avoir entendu jusqu’à l’heure où il se prononce une réaction de la part du président de Les Démocrates, principal parti d’opposition au Bénin. « Je n’ai pas entendu un démenti formel, public, vigoureux, tranché », déplore Candide Azannaï. « Il faut que Yayi parle ; il faut qu’il dise non je ne ferai pas de candidat commun avec Patrice Talon », suggère l’ancien ministre de la culture et ancien porte-parole du gouvernement de Yayi Boni..
Candide Azannaï du parti Restaurer l’espoir fait une promesse: « Je ferai des pressions sur Boni Yayi et Les Démocrates pour qu’ils parlent au peuple réellement. Qu’ils sortent de ce petit jeu ».
Il faut rappeler que dans le cadre des tractations pour la désignation des candidats à la présidentielle de 2026, Patrice Talon n’écarte pas toute possibilité d’échange avec l’opposition notamment son chef. « Peut-être nous retrouverons-nous autour du même choix, qui sait ? », a-t-il déclaré dans l’interview accordée à Jeune Afrique sans donner plus de détails.
« Votre prédécesseur, Thomas Boni Yayi, entend, dit-on, prendre sa revanche en soutenant de nouveau un candidat contre celui que vous aurez choisi. Pourquoi n’êtes-vous pas parvenus à vous entendre ? », a interrogé Jeune Afrique. En réponse, Patrice Talon a d’abord indiqué qu’il n’a « aucun problème avec l’ancien président Boni Yayi » et pense également que son prédécesseur n’a pas de problème avec lui au point de vouloir se venger.
E.A.T.
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