Reçu sur la chaîne de télévision Canal3 Bénin dans la soirée de ce mardi 4 juillet 2017, le Directeur des examens et concours ( Dec), le professeur Mahougnon Kakpo a passé au scanner les 50,56% de taux d’admissibilité obtenu cette année au Bepc. Contrairement à l’année dernière où le taux était de 16%, les candidats et les responsables en charge de l’enseignement secondaire ont pris conscience des failles. Selon les propos du Professeur Kakpo, cette performance est le fruit de l’effort de tous. La prise de conscience des apprenants et enseignant d’une part ; la régularité des poules d’inspection dans les collèges et lycées ; l’absence de mouvements de grève au cours de cette année ; les mesures prises par le régime du Nouveau départ pour restaurer l’image de l’éducation nationale pour ne citer que ceux-là sont les facteurs qui ont contribué à l’obtention de ce résultat.
Selon le professeur Mahugnon Kakpo, les 50,56% de taux d’admissibilité au Brevet d’Etude du Premier Cycle session de juin 2017 sont claires, nettes et sans tâches. Les politiques n’ont rien à y voir, dit-il. Aussi, « aucun rachat n’a été fait ».
En effet, contrairement à l’année précédente, il a été mis à la disposition des inspecteurs, des moyens roulants. Ceci a facilité les poules d’inspection sur le terrain.
« Lorsque l’enseignant sait que lorsqu’il va en classe il pourra être inspecté, il pourra prendre le travail au sérieux », explique le Dec Mahugnon Kakpo. Comme les apprenants et enseignants, les chefs d’établissements ont aussi pris conscience en faisant leur travail de contrôle (afin d’éviter les possibles sanctions des autorités au haut niveau comme ce fut le cas l’année dernière après les résultats catastrophiques au Cep et au Bepc). « Les chefs d’établissements, ayant pris conscience de cette situation se sont mis au travail. Ils ont contrôlé les enseignants qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Les élèves également, ayant pris conscience de la situation que tant que vous n’avez pas le Bepc et que vous avez la moyenne de classe, vous ne passez pas en classe de seconde ». Pour le Dec, il n’y a pas une main politique derrière les résultats. Ce sont les retombées positives des mesures prises. En d’autres mots, ce sont les facteurs précités qui ont contribué ou qui justifient ce taux d’admissibilité élevé. Par ailleurs, le Professeur Mahugnon Kakpo souligne que « le politique nous a instruit pour que nous puissions donner le vrai visage des résultats ». C’est dire que les oiseaux de mauvais augures qui indexent injustement le régime en place d’avoir influencé les résultats devraient se taire une fois pour toute.
Le directeur des examens et concours a été on ne peut plus clair. Ce sont plutôt les efforts consentis sur toute la chaîne éducative qui ont contribué à ces résultats. L’autre paramètre qu’il urge de rappeler, est l’absence de mouvement de grève tout au long de l’année scolaire 2016-2017. Le Professeur Kakpo a précisé « qu’un examen n’est pas un concours. L’élève ou le candidat ne compose que sur la base de ce qu’il a fait en classe ».