Burkina Faso : Au moins 18 militaires tués dans une attaque jihadiste dans le nord-est du pays

Afrique

Selon des informations rendues publiques mercredi 15 janvier, une attaque jihadiste contre un convoi routier s’est produite quatre jours plus tôt, samedi 11 janvier, dans le nord-est du pays. L’embuscade, qui a fait de nombreuses victimes, a eu lieu entre les villes de Dori et de Seytenga, non loin de la frontière avec le Niger.

Selon différentes sources locales, le convoi tombé dans une embuscade samedi 11 janvier, aux alentours de 16 heures dans le nord-est du Burkina Faso, à hauteur du village de Katchirga, était un cortège militaire escortant des transports civils. Les jihadistes ont lancé l’assaut avec des tirs de lance-roquettes contre les véhicules de l’armée qui se trouvaient en tête, ce qui a provoqué un vent de panique parmi les civils qui les suivaient et rendu la riposte des soldats d’autant plus compliquée. 

Avec quatre gendarmes et 14 militaires tués, ainsi qu’au moins trois civils, le bilan humain de l’attaque est très lourd. Une source locale évoque quant à elle le chiffre de six morts – dont deux Nigériens – parmi les civils. Elle ajoute également que 14 personnes sont portées disparues. 

deux pick-up, des motos et des armes

Côté matériel, les Forces armées burkinabè recensent également de nombreuses pertes : alors que la majeure partie des équipements de l’escorte a été incendiée, les jihadistes sont également repartis avec deux pick-up, des motos et des armes.

Parti de Dori, le convoi avait pour destination finale la commune rurale de Seytenga, située plus à l’est, à proximité de la frontière nigérienne, pour la ravitailler. Il n’y est malheureusement jamais arrivé : après l’attaque, celui-ci a été contraint de rebrousser chemin.