Le porte-parole de Vladimir Poutine, qui a été testé positif au coronavirus mardi 12 mai et hospitalisé suite au développement de la maladie, a donné une interview au journal russe Kommersant, en évoquant le danger principal de la maladie.
Testé positif mardi 12 mai au coronavirus après une conversation avec un collègue malade, le porte-parole de Vladimir Poutine a expliqué au journal russe Kommersant en quoi, selon lui, consistait le danger principal du Covid-19. Selon Dmitri Peskov, il était chez lui depuis le 1er mai, car le Covid-19 avait été diagnostiqué chez l’un de ses collègues.
Dmitri Peskov a raconté qu’il n’avait pas de symptômes au début, mais qu’ensuite sa température a commencé à augmenter, accompagnée de douleur dans le corps, mais lui et sa femme sont restés chez eux pendant cette période. Toutefois, quand leur état de santé a commencé à se détériorer, ils ont décidé d’aller à l’hôpital.
«Le virus est absolument féroce»
«C’est là le danger: attendre. Et quand on s’est rendu compte que le processus était en cours, avec de la fièvre, des douleurs, on s’est rendus à l’hôpital. Et c’est bien d’y aller parce que l’on a fait un test au coronavirus», a-t-il déclaré.
Pourtant, le porte-parole du Président russe a souligné que l’essentiel était de ne pas manquer le moment où la maladie se développait.
«Il faut au moins s’assurer qu’il n’y a pas de danger pour les poumons», a-t-il dit.
Le porte-parole a ajouté qu’il lui avait aussi été diagnostiquée une pneumonie.
«Le virus est absolument féroce. Heureusement que les médecins ont déjà une certaine expérience pour le battre, mais la part d’imprévisibilité liée à l’état de santé individuel est toujours présente», a-t-il prévenu.
Dmitri Peskov a ajouté qu’il n’avait pas eu de contact avec Vladimir Poutine depuis plus d’un mois. Ses fonctions de porte-parole sont maintenant assurées par son adjoint et son bureau.