Athanase Bocco propose la solution

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La solution à la crise que traverse le football béninois n’est pas ailleurs. C’est ce que pense Athanase Bocco des Requins Fc de l’Atlantique. Il propose la solution à l’actuel comité exécutif de la Fédération béninoise de football.

Athanase Bocco est direct. Sur Golf télévision ce dimanche, il a été on ne peut plus clair. «Il suffisait à Augustin ( Ndlr : président du comité exécutif de la Fbf) de demander à l’ancienne ligue de reprendre service. S’il le faisait, on serait pieds et mains liés», dit-il. La solution passait par là, insiste-t-il. Mais l’ardeur suscitée par l’avènement de l’actuel comité exécutif bureau s’est émoussée. Après la conquête du pouvoir, les choses ont été vues autrement. Comme conséquence, fait remarquer M. Bocco, tout est dans le rouge après plus d’un an de gestion. Face aux espoirs qui s’estompent surtout avec les équipes de catégorie d’âges du Bénin suspendues par la Confédération africaine de football pour cause de tricherie, Athanase Bocco pense qu’on peut encore sauver les meubles. Et ceci est tout simple. La solution dit-il passe par la réunification de toute la famille du football comme le souhaite le ministre des sports. Il rejoint ainsi le ministre Safiou Idrissou Affo. L’autre chose, Athanase Bocco exige la séparation de la ligue professionnelle de football du comité exécutif de la fédération. Il propose aussi que les enfants retournent au stade, que le ministre des sports qui demande qu’on fasse appel aux autres clubs laissés en rade soit écouté. « Si les gens ne veulent pas de la réunification, l’Etat, pour arrêter la saignée, doit aller à l’extrême : retirer le Bénin des instances du football », propose Athanase Bocco.

Une gestion au pifomètre du football béninois

Il n’a pas manqué de rappeler aux sceptiques que « Sébastien Ajavon a fermé son centre de formation, Cifas, mais n’a pas dit qu’il n’aime plus le football ». Mieux, il a encore un œil sur le football béninois.
Sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de golf Tv ce dimanche, l’invité de Charbel Aïhou a été amer quand à la gestion que fait du football béninois de l’actuel président de la fédération. Athanase Bocco a été amer à l’endroit de ceux qui gèrent actuellement le sport-roi au Bénin. Ces derniers font une gestion au pifomètre du football, dit-il. Il donne alors raison au ministre des sports, Safiou Idrissou Affo qui prône la réunification de toute la famille du football béninois. « Le football béninois est malade de ses dirigeants », a dit début mars 2015 le ministre des sports, Safiou Idrissou Affo. Abondant dans le même sens que l’autorité des sports, Athanase Bocco cite la première expérience de la ligue de football professionnel. En 2009, l’expérimentale ligue de football professionnel a été concluante et a permis au Bénin de jouer sa première finale de tournoi sous-régional, rappelle-t-il. (ndlr tournoi de l’Uemoa perdu 1- 0 contre le Niger).

Quid du retrait de l’aile Attolou du football

Parlant du retrait de l’aile Attolou du football, le président des Requins Fc de l’Atlantique explique que c’est parce que l’’Aile Attolou’’ réclamait le bilan après une saison d’exercice sous le bureau de Moucharafou Anjorin, (2009 – 2010) que les problèmes ont commencé. Les gens ne voulaient pas rendre compte comme cela se passe aujourd’hui. La gestion est opaque. Dans ce désordre, à l’en croire, ceux qui souhaitent une gestion saine du sport-roi au Bénin, notamment le camp Attolou, ont claqué la porte. Mais au grand dam de tout le monde, le bureau d’alors a coopté des clubs afin de poursuivre sa mission d’exécution du football béninois. Le comble, l’actuel bureau qui avant son avènement, a promis monts et merveilles au peuple sportif, n’a pas changé de stratégie.
A Sébastien Ajavon, Athanase Bocco reconnaît que le richissime homme d’affaires a fait une grande folie en injectant des centaines de millions dans ce football pour que les choses marchent. Bref au cours de son passage, tout semblait démarrer. Les dirigeants en général et ceux des Requins injectaient des fortunes pour la bonne marche du football béninois, à travers un championnat de renom, a-t-il rappelé.